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Gustav Graves : l’article du magazine que Bond lit dans l’avion

Lors de son vol de retour pour Londres dans Meurs un autre jour, James Bond lit un article sur Gustav Graves qui fait la couverture du magazine High Life de la British Airways. L’excellent site Bondmovies.com en a fait une transcription et on vous propose aujourd’hui une traduction française. L’article détaille quelques faits et histoires fabriquées intéressants sur la vie de Graves :

GUSTAV GRAVES

Roi des Diamants

Le magnat des pierres précieuses à la vie rapide/frénétique, qui fait du parachutisme, de la course automobile et qui manie la rapière, raconte à Gregg Wilson pourquoi il dormira quand il sera mort

Charme, détermination obsessionnelle et conscience de sa propre chance : les qualités qui rendent Gustav Graves plus grand que nature. Le magnat plein d’esprit et flamboyant est un héros qui s’est fait lui-même, ayant construit son immense empire de diamants sur des fondations extrêmement modestes. Il utilise actuellement les bénéfices de sa bonne fortune pour financer de nombreux projets humanitaires à grande échelle, le tout dans le but d’améliorer l’environnement et, de surcroît, revitaliser l’économie britannique. « L’argent est simplement un outil pour amener le changement. À mon avis, il n’y a pas d’objectif plus élevé que de travailler pour améliorer la qualité de vie – pour tout ce qui vit », a expliqué Graves dans une récente interview. Le mot est faible. La société Graves est devenue une entreprise modèle « Verte [Green en anglais] » et son double logo « G » est un label de qualité synonyme de protection de l’environnement.

Peut-être que ses humbles débuts sont responsables de sa générosité exceptionnelle. En fait, l’histoire de sa vie ressemble plus à un conte de fées qu’à une biographie traditionnelle. Orphelin à un jeune âge, il a passé ses premiers temps à travailler dans les mines de diamants d’Argentine. Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur, il a consacré plusieurs années à la recherche géologique. C’est au cours de cette période, en parcourant le monde et collectant des données, qu’il a découvert sa veine de diamant en Islande. En moins d’un an il a mis en place une mine entièrement automatisée, pour creuser efficacement le sol volcanique tout en recyclant les sous-produits. Bâtie dans l’extravagance typique de Gustav Graves, la construction est logée dans un bio-dôme mammouth : un conservatoire pour l’une des plus grandes collections au monde de plantes tropicales. Aujourd’hui la mine et son jardin enchanté sont devenus une attraction phare pour les touristes assez aventureux pour voyager au-delà du glacier Vatnajökull pour s’y rendre.

Ce doit être l’esprit aventureux de Graves qui l’a fait décider d’installer son centre d’opérations dans la région reculée du sud-est de l’Islande. Mais cela n’est guère surprenant pour quiconque le connaît. L’image publique de Graves est exacte : il est un homme d’affaires et d’action qui a une soif de défis audacieux et des nerfs d’acier. À maintes reprises, il a prouvé qu’aucun risque personnel n’est trop grand. C’est comme si ses réalisations professionnelles n’étaient qu’une occupation secondaire à côté de son véritable objectif dans sa vie d’athlète extrême (sic). Il effectue régulièrement des cascades dangereuses avec un sang-froid fascinant. Il saute en parachute depuis son hélicoptère privé, participe à des compétitions de plongeons de haut vol au Sri Lanka, s’embarque dans des voyages autour du monde en montgolfière, fait des courses de voitures à Monaco et tente actuellement de battre le record de vitesse terrestre sur glace. Oh, et pendant son temps libre, il s’entraîne pour une place dans l’équipe Olympique britannique d’escrime. Où trouve-t-il le temps pour vivre autant de vies parallèles ? Il prétend ne jamais avoir besoin de sommeil. « C’est une perte de vie, en ce qui me concerne. Je me reposerai amplement quand je serai mort » est sa réponse brusque.

Il n’est pas étonnant que Gustav Graves domine les feux des projecteurs de la presse anglaise ces jours-ci. Avec les rumeurs sur la façon dont il est sur le point de revitaliser le programme spatial britannique et les potins sur un anoblissement imminent, il n’est guère surprenant qu’il soit constamment entouré d’une foule de journalistes. Et pourquoi pas ? Nous aimons cet homme et nous voulons entendre chacune de ses paroles ; ses philosophies sont réelles et ses aphorismes ont du caractère. Après tout, nous avons besoin d’un nouveau héros, et Gustav Graves l’est.

LES DIAMANTS SONT ÉTERNELS, MAIS LA VIE NE l’EST PAS. J’AI L’INTENTION DE LAISSER UNE MARQUE AVEC LA MIENNE.

Note 1 : Le soi-disant auteur de l’article (Gregg Wilson) est une référence à Gregg Wilson, fils du producteur Michael G. Wilson, qui a travaillé sur le film (et ceux qui ont suivi).

Note 2 : « la façon dont il est sur le point de revitaliser le programme spatial britannique » est peut-être une référence à Moonraker (un mix entre le roman et le film du même titre).

Source : Bondmovies.com

Clement Feutry

Fan passionné de l'univers littéraire, cinématographique et vidéoludique de notre agent secret préféré, Clément a traduit intégralement en français le roman The Killing Zone et vous amène vers d'autres aventures méconnues de James Bond...

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