Commander James Bond France

Reunion with Death : le scénario écrit par Richard Smith

Nous sommes en 1993, Timothy Dalton est toujours James Bond (même si cela fait déjà près de quatre ans qu’on ne l’a pas vue dans le smoking de 007) et Bond 17 semble définitivement être sur les rails depuis qu’il a été annoncé début mai que Michael France travaillait sur son scénario. C’est alors que le 26 mai 1993 Variety révèle que John Cork (membre de la fondation Ian Fleming) et Richard Smith ont été embauchés pour travailler (chacun de leurs côtés) sur de futurs scénarios pour les prochains films de James Bond qui suivront Bond 17. Un « porte-parole de Danjaq », Charles Juroe, a déclaré :

France est en train d’écrire Bond 17. Ces deux autres messieurs écrivent pour les Bond futurs, en supposant [que le relancement de la saga] soit un succès. […] Lorsque vous arrivez à votre 17 éme, vous faites les choses différemment. Vous n’attendez pas qu’il soit un succès pour dire, « Oh, nous devrions en faire un autre ». Ce cycle de deux ans ne donne pas à Danjaq le luxe d’attendre 10 ou 11 mois pour commencer à travailler sur le prochain. Ils ont appris qu’ils doivent être en avance sur le jeu. Quand United Artists dit qu’elle est prête à en faire un autre, elle espère en avoir un de prêt.

Richard Burges Smith délivre alors à EON une intrigue de 37 pages intitulée Reunion with Death daté de décembre 1993. Elle ne sera finalement pas développée en film ou ne serait-ce même qu’en un script complet.

L’article d’aujourd’hui est basiquement une transcription traduite en français du podcast fait sur le sujet par The James Bond Complex dans lequel ils recevaient Philip Poggiali, qui leur parlait du scénario qu’il a lu et résumé dans un excellent article écrit pour le numéro 43 du magazine MI6 Confidential :

 

Le scénario de Smith commence avec un prégénérique situé dans un gratte-ciel de style Trump Tower à Manhattan. Un agent double (Jacques Detroit) accompagné de sa petite amie se trouve à l’intérieur de celui-ci. Derrière une fenêtre, Bond suspendu dans les airs par un fil (qui est difficilement visible par les spectateurs), apparaît et tire à travers la vitre, entre, et tue l’agent double. « Ça c’est pour 006 », et à moment vu que des gardes s’approchent, 007 doit s’enfuir en sautant par une fenêtre avant de déployer un parachute. Il finit par atterrir dans une maison à proximité dans laquelle se déroule une fête avec des avocats où une jeune femme (Veronica) s’ennuie fermement. Elle regarde en l’air et voit Bond qui atterrit, va vers lui et veut savoir qui il est : « Bond. James Bond. » lui répond-il alors qu’il retire son parachute.

Après un générique, Bond arrive au QG du MI6 (Universal Exports) par un temps pluvieux au volant d’un Land Rover Defender qu’il fait déraper pour se garer dans place de parking très étroite. Il flirte avec (Loelia) Ponsonby (secrétaire d’agents 00, dont 007, dans les romans) et puisqu’il souhaite apparemment ne pas s’occuper de la paperasse, il se rend au champ de tir. Sur place M demande à Bond de l’accompagner pour rendre visite à un de ses amis, Sir Robert Grey, un industriel : c’est une question de sécurité nationale. Il se trouve que Grey possède Carrington-Grey, qui produit de la technologie avancée. L’entreprise est en difficulté à cause d’un accident qui a eu lieu dans une usine en Malaisie et qui a entraîné des milliers de morts. Pour éviter la faillite qui menace, l’entreprise doit vendre la division Recherche & Développement (qui s’occupe principalement de superconducteurs) à une entreprise japonaise nommée Asahi International.

Quand Bond et M rencontrent Grey dans un complexe de verre et d’acier à l’extérieur de Londres, l’homme commence à exposer ce que l’ont a écrit plus haut mais avant qu’il n’ait plus expliqué en quoi c’était une question de sécurité nationale, un aide vient le chercher pour qu’il aille répondre à un coup de téléphone. Quand cela arrive, Bond et M marchent sur une terrasse et 007 remarque que la fumée qui émane de la pipe de son patron révèle le rayon d’un laser qui est pointé vers le bâtiment. Bond essaye alors de protéger M alors qu’un missile guidé frappe le bâtiment : Grey trouve la mort, M est fortement blessé et doit se faire hospitaliser.

De retour au MI6, 007 apprend qu’une organisation nommée le Malay Liberation Front revendique l’attaque sur le bâtiment (en réponse à l’accident dans l’usine en Malaisie), mais Bond n’y croit pas. Il demande au remplaçant provisoire de M (un certain Curtis Brown-Knoss) l’autorisation de se rendre en Italie pour enquêter sur le missile. En effet Bond dit que la couleur orange du laser est typique des Américains (seuls eux utilisent cette couleur) et que justement 3 missiles ont été volés sur une base aérienne américaine située à Rome.

En Italie Bond rencontre son contact local du MI6, un certain Enzo Martini, qui pense qu’un certain Dante est responsable du vol du missile. Bond file Dante, s’infiltre dans son appartement dans lequel il trouve des photos de l’assassinat de Grey cachées entre les pages d’un livre. Alors qu’il les découvre, la petite amie de Dante, Grazia Bellochio, entre dans l’appartement avec des courses. 007 se fait passer pour un ami de Dante et la séduit en lui disant que Dante ne fait pas assez attention à elle ou des choses du genre. Elle lui apprend que Dante assiste à une représentation d’opéra et Bond fini par coucher avec elle. Un peu plus tard lorsque 007 revient vers Enzo et que celui-ci lui demande ce qu’il faisait ces deux dernières heures, Bond lui répond qu’il étudiait une langue étrangère.

Bond et Enzo se rendent aux thermes de Caracalla où a lieu l’opéra (c’est du Verdi). Il se trouve que c’est là que Dante va recevoir son payement pour l’assassinat de Grey de la part d’un chinois costaud nommé Ng. Toutefois il s’avère Ng tue Dante ; Bond et Enzo prennent en chasse Ng à travers les ruines sous fond de musique opéra, mais Ng tue Enzo durant la poursuite : Bond trouve son corps mais perd la trace du chinois.

De retour à Londres, Bond essaye d’identifier le chinois dans les bases de données du MI6 mais ne trouve aucun résultat ; Brown-Knoss veut classer l’enquête dans la mesure où l’assassin de Grey a été identifié et est mort. 007 parle à M (qui est sous une tente à oxygène) et lui dit qu’il va de son côté continuer l’enquête de manière non officielle.

Bond va alors à la rencontre de la personne qui a hérité de l’empire industriel de Grey : Byron Banning. Bond le trouve nerveux et après l’avoir un peu bousculé il s’avère que Banning détient une note signée « Dragon » que l’entreprise a reçue et qui dit que qui se présentera à la fête annuelle de Asahi en portant un chrysanthème apprendra qui est derrière tout cela. Bond veut se faire passer pour la personne qui va représenter Carrington-Grey lors des négociations de la vente de la division Recherche & Développement à Asahi ; il menace Banning de dire à Scotland Yard qu’il leur a caché la note s’il ne coopère pas.

007 se rend à Tokyo ; un membre de la douane de l’aéroport l’amène à une pièce où il est accueilli par Ryuichi Tanaka (le fils de Tiger Tanaka), qui est à la tête du service secret japonais. Après s’être échanger des phrases secrètes pour s’identifier (les mêmes que dans Bons baisers de Russie), Ryuichi donne à Bond quelques informations sur le PDG de Asahi : Yasuhiro Nakasone (qui se trouve être aussi le parrain des Yakuzas).

Un homme de Nakasone (Ohtsu) vient prendre Bond en limousine pour le conduire à l’immeuble de Asahi. C’est le temps des fleurs de cerisiers à Tokyo et Ohtsu explique à Bond sur le trajet que celles-ci sont un ancien symbole de pureté et d’évanescence qui a émergé durant la Seconde Guerre mondiale comme un symbole pour les kamikazes ; Ohtsu commence à réciter un haïku d’un de ces pilotes que Bond termine. Il arrive à la réception annuelle d’Asahi décrite comme une combinaison de culture japonaise moderne et traditionnelle avec notamment des geishas, des sumos et des gardes déguisés en samouraïs. 007 rencontre l’avocat de Nakasone qui est désireux de signer la vente tout de suite mais Bond refuse à moins qu’il ne rencontre Nakasone en personne.

En attendant l’arrivé de Nakasone à la réception, Bond se balade dans la pièce pour essayer de trouver qui est le mystérieux « Dragon » et repère un yakuza qui porte un tatouage de dragon ; Bond l’affronte dans un match de bras de fer mais perd. Bond fait référence aux dragons à l’oral mais personne ne semble savoir de quoi il parle, lorsqu’on lui demande son nom Bond lâche qu’il est St Georges (en référence à probablement en référence à la légende de saint Georges et le Dragon). Il n’est pas plus avancé.

Finalement Yasuhiro Nakasone fait son entrée avec sa femme Michiko. Bond se présente de lui-même à elle (ce qui ennuie Nakasone) et refuse toujours de signer le contrat. Nakasone ne souhaite pas mener les négociations durant la réception et invite Bond à le rejoindre ce week-end dans sa propriété située dans les Alpes japonaises. Bond quitte la réception et va à son hôtel où un employé lui dit qu’il a reçu un message de sa mère et qu’il peut l’appeler à 8h00 (cela indique en fait où il rencontrera Tanaka). Il entre dans sa chambre et découvre rapidement qu’il est surveillé par Nakasone via des caméras fibre optique. Utilisant la vapeur que l’eau chaude dégage de la salle de bain pour créer une sorte de brouillard, Bond sort un ordinateur portable portable et tape « Tracy » lorsqu’on lui demande un mot de passe. Le mot de passe ne marche pas et il en essaye d’autres jusqu’à tomber sur le bon (« Please »), ce qui ouvre un panneau à l’arrière de l’ordinateur duquel il extrait les pièces de son Walther PPK avant de les assembler. Il sort par une fenêtre, rejoint la pièce voisine dans laquelle il assomme un homme assigné à sa surveillance avant de le ligoté et de le bâillonner.

Bond retrouve dans un bar-karaoké nommé Mothers Ryuichi Tanaka et la sœur de ce dernier, Keiko, qui est une agent. Ryuichi dit immédiatement à Bond de ne pas flirter avec elle (ce qui ne va l’empêcher de le faire) avant de lui parler de Michiko : elle a fait ses études à Cambridge, elle avait une belle carrière avant de rencontrer Nakasone, une fois mariée elle est plus devenue une femme soumise. Après sa rencontre avec Ryuichi et Keiko, Bond marche dans le centre-ville et remarque qu’il est suivi ; il décide de se mettre à la poursuite de l’observateur et une course-poursuite s’engage à travers la ville qui se fini par Bond tuant l’espion dans un lieu de bain thermal, l’étouffant avec une serviette.

Bond fini par se rendre au château (de style médiéval) de Yasuhiro Nakasone situé dans les Alpes japonaises pour rencontrer ce dernier et en profiter pour enquêter. Nakasone n’est pas encore là donc Bond traîne près du château et trouve une sorte de musée dédié aux samouraïs avec des épées et des armures. Il trouve aussi Michiko en train de pratiquer le karaté, il lui parle en japonais (elle devient intéressé par qui il est), ils discutent également de Cambridge où Bond dit aussi avoir étudié. Nakasone arrive en hélicoptère et elle demande à Bond de partir car elle ne veut pas que son mari les voit ensemble.

Nakasone entre dans la pièce et sait tout de suite que quelqu’un était là (il renifle l’air) et interroge Michiko qui lui répond qu’il n’y avait personne ; Nakasone l’embrasse (Smith écrit qu’elle est froide vis-à-vis de lui et que Nakasone est impuissant envers Michiko). Plus tard ils ont un dîner avec Bond durant lequel Nakasone veut négocier les termes de la vente, mais celui-ci est agacé de voir que Bond continue de parler à sa femme. Elle fait en sorte que son mari mange en premier car au Japon les hommes viennent en premier (Smith écrit que le double sens est sur Nakasone, (vis-à-vis de son impuissance, il « vient » effectivement en premier)).

Alors qu’ils mangent Nakasone sert du poisson fugu (avec lequel on peut mourir d’empoisonnement s’il n’est pas bien préparé/cuisiné) pour voir si son invité est courageux. Bond le mange et survit, Nakasone et Michiko sont impressionnés, les négociations peuvent continuer avec un Nakasone qui semble désespéré d’acquérir la division de Carrington-Grey. Finalement Bond indique une grosse somme que Nakasone accepte de payer.

Plus tard dans la soirée Bond est dans sa chambre lorsque Michiko vient le rejoindre, ils finissent par s’embrasser. Bond l’ignore (mais Michiko le sait) : ils sont surveillés. Elle donne à Bond une carte de crédit qui contient des preuves que Nakasone est responsable de la mort de Grey ; 007 réalise que Michiko est le mystérieux « Dragon » et lui demande pourquoi elle trahit son mari. Il s’avère que Nakasone a tué son père et qu’elle veut le détruire. Nakasone déboule dans la chambre, demande à Bond de signer le contrat et de partir. Bond s’en va, monte dans un hélicoptère : alors qu’on le pense hors de danger le pilote se retourne et il s’avère être Ng. Celui-ci appuie sur un bouton : un gaz se diffuse et fait perdre conscience à Bond.

Lorsqu’il reprend conscience, Bond est attaché à une chaise et Nakasone commence à interroger Bond sur sa présence à Rome et sur qui est son employeur. 007 ne lâche rien et Nakasone dit que Ng est un sadique et aussi un eunuque ; puis Ng brise deux doigts à Bond (ce qui n’est pas sans rappeler le roman Vivre et laisser mourir où Tee-Hee casse deux doigts à Bond).

Michiko assomme un homme de son mari, déclenche une alarme et aide Bond à s’enfuir. Ils appliquent des bandages sur ses doigts et elle lui donne accès à des bateaux situés sous le château. 007 s’enfuit seul dans un bateau, Nakasone ordonne à ses hommes (ainsi qu’aux policiers qu’il a dans sa poche) de le prendre en chasse avec d’autres bateaux et un hélicoptère. Durant la poursuite 007 essaye d’éviter des barrages de police et son véhicule fini par se crasher dans le Seagaia Ocean Dome où il parvient à se meler à la foule pour disparaitre.

Quelques années plus tard, le Seagaia Ocean Dome fut considéré pour la base de Graves dans Meurs un autre jour, Wade et Purvis se rappellent toutefois en avoir entendu parlé dans les journaux et non dans le scénario de Smith.

De retour à Tokyo, Bond retrouve Keiko et Ryuichi Tanaka dans une sorte de QG qui se trouve à l’arrière de bains publics. Ils regardent le contenu de la carte de crédit sur laquelle on trouve des photographies de l’assassinat de Sir Robert Grey. Bond apprend également que le père de Michiko, Ozawa, était le PDG d’une société de produits chimiques qui a fait faillite après une série d’accidents (l’entreprise fut alors absorbée par Nakasone) et qu’il s’est suicidé.

Bond va enquêter du côté du building d’Asahi et découvre dans les acquisitions de Nakasone une entreprise de fruits de mer qui sort du lot. 007 parvient a quitter le building avant d’être attrapé par la sécurité mais a été enregistré (ainsi que Tanaka attendant dans la voiture) sur les caméras de surveillance. Bond et Tanaka retournent au QG des services secrets et trouvent les corps des hommes de Tanaka. Ils vont alors dans une planque où ils retrouvent les agents toujours en vie dont Keiko.

Bond décide de se rendre à l’usine de traitement de poissons de Yasuhiro Nakasone. Il s’y infiltre, craque le code de la chambre forte avec ses gadgets et trouve un laboratoire dans lequel il y a des superconducteurs de Carrington-Grey. Alors qu’il est là Nakosone arrive ; Bond est pourchassé dans l’usine et tue quelques-uns des hommes de Nakosone (il en harponne notamment un avec poisson espadon, se débarrasse du yakuza avec le tatouage de dragon dans une machine-hachoir à poisson).

Bond fini par être est acculé et capturé, on l’emmène dans le laboratoire où se trouve les superconducteurs. Nakosone amène Michiko avec lui et demande à 007 qui l’a aidé à s’enfuir du château (il suspecte Michiko) et pour qui il travaille. Il commence à le menacer avec un railgun (canon électrique) avec lequel il fait une démonstration (en tirant sur une pièce située derrière une épaisse plaquer d’acier).

Un autre railgun, vu dans GoldenEye : Au Service du Mal.

Finalement Tanaka intervient avec ses hommes et une fusillade éclate avec notamment Bond qui utilise le railgun ; les hommes de Nakasone se dispersent dans l’usine. Bond, Tanaka et Michiko s’enfuient en voiture dans une zone industrielle, ils laissent la voiture et courent à un temple bouddhiste. À ce stade Tanaka est blessé et ils décident de se cacher sous le plancher du temple, les moines les aides à se cacher. Les hommes de Nakasone (dont Ng) fouillent l’endroit ; avant qu’ils ne soit découverts Bond, Tanaka et Michiko courent vers l’extérieur et Ryuichi Tanaka se sacrifie pour que les deux autres puissent s’en sortir car de toute façon il y a peu de chance qu’il s’en sorte avec sa blessure. Il se fait tuer.

Bond et Michiko sautent dans une voiture conduite par un des hommes de Tanaka nommé Watanabe. Bond est suspicieux envers Watanabe et essaye une phrase secrète qui a pour but de s’identifier (du genre « vous avez une allumette ? »). Watanabe lui donne une mauvaise réponse et Bond sait alors qu’il s’agit d’un homme de Nakasone et ils se battent dans l’habitacle (et aussi pour contrôler la voiture). La voiture passe au-dessus d’une colline à une zone résidentielle avec des murs en papier de riz ; la voiture passe bien évidemment à travers divers logements.

 

Une référence à Police Story 1 ?

Par la suite Bond fait sauter la voiture sur un train de marchandises en mouvement qui transporte des voitures ; celle de 007 atterrie parfaitement dans le seul espace vide entre les autres voitures d’un wagon. Ng qui les poursuivait en hélicoptère fini par se crasher dans des lignes électriques (mais survit alors que l’ont voit l’hélicoptère se balancer dans les lignes électriques dans lesquels il est accroché).

007 et Michiko vont se réfugier dans l’ambassade britannique à Tokyo. 007 parle à Brown-Knoss au téléphone et apprends que le contrat avec Asahi est obsolète et que la police japonaise va arrêter Nakasone. Un peu plus tard alors qu’il est au téléphone avec M, Ng déguisé en femme geisha s’infiltre dans l’ambassade et tue Michiko. Quand il retourne dans sa chambre Bond la trouve en train de mourir.

007 retourne à Londres et parle à M qui est visiblement assez en forme puisqu’il a repris ses fonctions. Bond souhaite retourner au château de Nakasone mais M refuse officiellement, toutefois vu que Bond semble vouloir y aller quoi qu’il arrive, M lui souhaite bonne chance. Bond retourne au Japon, se tourne vers Keiko qui l’aide à s’infiltrer dans le château avec un delta-plane. 007 assome des gardes et plante des explosifs C-4 un peu partout.

Nakasone entend une alarme comme quoi il y a un intrus et va dans une pièce où se trouvent les moniteurs des caméras de surveillance. Il se trouve que Bond était assis sur une chaise de cette pièce en train de l’attendre. Bond se retourne sur sa chaise et appuie sur le détonateur qu’il tient dans sa main ; sur les écrans de surveillances on voit les différentes sections du château exploser.

Nakasone lui dit qu’il s’en fiche dans la mesure où avec tout l’argent qu’il a il peut avoir d’autres châteaux et Bond lui dit que oui, à condition qu’il survive. Ng arrive et essaye de tuer 007 ; Bond lui tire dessus et le laisse pour mort (ignorant visiblement que celui-ci porte un gilet pare-balle) et prend en chasse Nakasone dans le château en feu. Nakosone est à l’espèce de musée où il s’est habillé en armure de samouraï et a pris une épée (une référence au roman On ne vit que deux fois où Bond affronte un Blofeld revêtue d’une armure de samouraï ?). Nakasone attaque Bond qui attrape alors une hallebarde et un bouclier ; le combat bouge jusqu’au parapet du château. Bond trouve un kimono et le jette sur Nakasone, ce dernier se retrouve emmêlé dedans alors que le feu se propage sur le kimono ; Yasuhiro Nakasone en flamme fini par tomber du parapet à sa mort.

Ng arrive, ils se battent à main nus, Ng parvient presque à étrangler 007. Ng se saisit d’un boulet de canon pour achever Bond mais celui-ci le fait trébucher et Ng lâche le boulet qui tombe sur sa propre tête ; cette fois il est bien mort. « C’est un peu surcompensé », dit 007 avant de déclencher le C-4 restant et descendre en rappel le long du château pour s’enfuir.

En guise d’épilogue Bond et Keiko visitent les tombes de Michiko et Tanaka dans un cimetière. Bond récite un morceau de poème de Takijirō Ōnishi (amiral japonais durant la Seconde Guerre mondiale, notamment connu comme le « père » des kamikazes ; à noter que dans le roman On ne vit que deux fois il est dit que Tanaka a notamment servi comme aide de l’amiral Ōnishi et a été entraîné en vue d’être kamikaze) : « aujourd’hui en fleurs, demain dispersé par le vent ». Alors que des fleurs de cerisier tombent, Bond et Keiko s’éloignent dans le coucher du soleil.

Clement Feutry

Fan passionné de l'univers littéraire, cinématographique et vidéoludique de notre agent secret préféré, Clément a traduit intégralement en français le roman The Killing Zone et vous amène vers d'autres aventures méconnues de James Bond...

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