Et si Timothy Dalton avait fait un troisième film ? CJB vous en dit plus sur l’ébauche de Bond 17 écrite par Alfonse Ruggiero Jr et Michael G. Wilson en mai 1990.
Après Tuer n’est pas jouer en 1987 et Permis de tuer en 1989, il était prévu que Timothy Dalton revienne en 1991 pour reprendre une troisième fois le rôle de James Bond. Mais des problèmes avec un homme d’affaires italien firent notamment obstacle et le résultat fut un trou de 6 longues années. C’est en 1994 que Timothy Dalton abandonne le rôle, et que Pierce Brosnan est choisi pour lui succéder. Goldeneye (1995) marquera le retour de la saga James Bond.
L’histoire derrière Bond 17 :
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Nous avons récemment mis la main sur une ébauche de 19 pages qui est intitulé « BOND 17 OUTLINE ». Celle-ci est une version révisée (datée du 10 mai 1990) de la version du 8 mai de la même année. Par le passé nous vous avons proposé un résumé détaillé de l’intrigue, mais aujourd’hui c’est une traduction intégrale des 19 pages que nous vous livrons ci-dessous. Nous remercions Stéphane Tron (007 Art) pour ses affiches qui nous servirons à illustrer cet article.
Synopsis :
Une mystérieuse explosion dévaste une usine d’armes chimiques écossaise. L’auteur de ce méfait annonce déjà d’autres attentats et 007 est envoyé en Extrême-Orient pour enquêter sur une voleuse, Connie Webb, qui pourrait bien avoir un rapport avec tout cela. Très vite, Bond se rend compte que Sir Henry Lee Ching, un businessman de Hong Kong travaillant dans la haute technologie, n’est pas l’homme si respectable que l’on pourrait croire… 007 devra faire équipe avec les services secrets chinois afin de découvrir les plans du mystérieux Henry Lee Ching, et empêcher un désordre mondial qui pourrait aboutir à la Troisième Guerre mondiale…
Personnages :
- James Bond
- Sir Henry Lee Ching – Dans la moitié de sa trentaine. Il est à moitié chinois, à moitié britannique et est un entrepreneur qui semble être spécialisé dans la haute technologie, notamment celle de type défense/militaire. Il vit actuellement à Hong Kong.
- Connie Webb – Américaine et skieuse hors-pair, elle est dans le début de sa trentaine. Connie est la fille d’un as du cambriolage et suit la voie de son père.
- Denholm Crisp – Agent britannique installé en Extrême-Orient. Il est à cinq ans de la retraite.
- Rodin – Assassin à la solde de Ching, il utilise un arsenal de haute technologie.
- Les frères Kohoni – Jumeaux japonais à la tête de Kohoni Industries et membre des Yakuzas.
- Otto Winkhart – Avocat suisse qui sert d’intermédiaire.
- Nigel Yupland – Jeune étoile montante au sein du ministère de la Défense, il aimerait voir la section 00 fermée. (Apparemment nommé Michael Yupland dans un autre scénario si l’on en croit nos amis de 007 Forever).
- Mi Wai – Agent Chinoise.
- Quen Low – Agent Chinois.
- M
- Q

Fan-art réalisé par 007 Art avec notamment Anthony Hopkins qui fut approché pour le rôle du méchant du 17 éme Bond (mais pour la version Michael France).
BOND 17
(Le script ne possède pas tout de le temps des entêtes dans lesquels les lieux sont précisés. Nous nous sommes permis de rajouter ceci pour faciliter la lecture.)
Préface (note)
« Les dispositifs robotiques que l’on retrouve dans ce scénario sont des machines complexes et exotiques conçues pour des tâches et des environnements spécifiques. Ils n’ont pas la forme d’humanoïdes. Ils devront être spécialement conçus pour le film afin d’avoir le maximum d’impact visuel théâtral ».
Pré-générique ?
(Aucune indication n’est donnée quant au pré-générique du film, excepté le fait qu’ils avaient prévu d’en faire un. Seuls les deux mots « Opening sequence » sont lisibles dans l’ébauche. À moins que ces deux mots ne désignent que le gunbarrel ?).
Écosse, usine d’armes chimiques.
Des techniciens militaires se réunissent à l’extérieur alors qu’une équipe de déminage d’élite termine la fouille complète du bâtiment avec ce qu’il se fait de plus moderne en terme d’équipement jusqu’aux chiens renifleurs. L’officier en charge rapporte à Nigel Yupland, une jeune étoile montante au sein du ministère de la Défense, que la zone a été minutieusement fouillée. Il risque sa réputation sur le fait que cette installation soit totalement sûre. Yupland ordonne aux techniciens de retourner à l’intérieur. Loin à l’intérieur des murs, des robots de laboratoires reprennent leurs routines : effectuer des tests derrière d’épaisses vitres de verres pendant qu’ils sont observés par les techniciens. Soudain, l’un de ces robots se détracte. Un feu se déclenche et les techniciens sortent de la pièce en courant. Quelques secondes plus tard, Yupland et les membres de l’équipe de déminage plongent pour se mettre à couvert alors que l’usine explose en une grosse boule de feu derrière eux.
Londres, Chambre des communes.
Un amer débat fait rage alors que les membres de l’opposition questionnent la Première Ministre sur l’explosion de l’usine écossaise. Ils demandent à savoir si la sécurité des installations gouvernementales secrètes est adéquate. Les citoyens anglais doivent être protégés à tout prix. La Première Ministre consulte son expert sur le sujet, Nigel Yupland, dans un rapide chuchotement. Elle assure ensuite à la Chambre que toutes les ressources gouvernementales sont utilisées pour enquêter sur la matière.
Bureau de M.
Bond est convoqué au QG du « MI5 » (étrangement comme pour le script de Permis de tuer, c’est n’est pas le mot « MI6 » qui est utilisé pour désigner l’agence de M, mais bien MI5). Il pénètre dans le bureau de son patron où il est accueilli par un M maussade et Nigel Yupland qui lui précise être ici uniquement à la demande de la Première Ministre. Yupland n’aime pas la section 00, en réalité, dans sa récente réévaluation des services secrets faite à la lumière des récents événements en Europe de l’Est (la guerre froide touche à sa fin à cette époque), il conclut que la section 00 est désuète et recommande de la fermer. Cependant, la Première Ministre ayant confiance en M, celui-ci ayant prouvé sa valeur lors d’une précédente crise nationale, Yupland s’est vu demander d’inclure le « MI5 » à l’enquête. Une semaine plus tôt, une lettre avait été reçue dans laquelle quelqu’un menaçait de détruire l’usine d’armes chimiques. Bizarrement, aucune revendication ou demande n’accompagnait la menace. Cela ressemblait à une blague ou à un message d’un fou, mais une complète vérification de la sécurité de l’usine a été effectuée au cas où. Malgré toutes les précautions prises, l’usine a explosé hier et les enquêteurs n’arrivent pas à déterminer par quel moyen cela a été orchestré exactement. Une seconde lettre a été reçue, toujours sans aucune revendication, mais avec la menace d’un « incident » grave à une base gouvernementale de Hong Kong dans les 72 heures. Yupland conclut en disant que cela ressemble à des actes terroristes, ce à quoi M répond : « oui, mais avec la capacité de contourner nos systèmes de sécurité les plus draconiens ». Ils ont donc trois jours pour trouver qui se cache derrière tout cela et le stopper. Pour ce faire, Yupland conduit M et Bond à la salle de crise qu’il a monté.
Salle de crise de Yupland.
De l’activité se fait ressentir alors que les plus grands experts du gouvernement analysent les indices qu’ils ont compilés. Les murs sont couverts de photos de diverses installations gouvernementales situées un peu partout à travers le monde. Yupland explique qu’ils n’ont qu’une piste assez mince. Durant les six derniers mois, il y a eu une série d’intrusions dans des installations high-tech gouvernementale et chez des entreprises ayant des contrats avec l’armée, cependant rien n’a été reporté comme volé sur ces sites (l’enquête a donc été d’une priorité moindre). L’usine écossaise en faisait évidemment partie et ces intrusions sont maintenant considérées comme importantes depuis les événements de la veille. À la demande de Yupland, Scotland Yard leur a remis tous ses dossiers. Il fait le tour de la pièce en montrant les images sur le mur. Dans chaque cas, le mode opératoire est le même. Un seul auteur, la nuit, aucune preuve que quelque chose ait été pris. Ils se déplacent d’un ensemble de photos à un autre. Les indices sont maigres : une serrure cassée, une corde d’escalade, un verre de sécurité d’une lucarne coupé – de toute évidence il s’agit du travail d’un pro. Bond voit une image de l’intrus, vêtue de noir, le visage floue alors que celui-ci s’éloigne du champ d’une caméra. L’image provient d’une cassette vidéo enregistrée par une caméra de sécurité qui a été accidentellement activée par le cambrioleur. Yupland leur dit que l’image est trop floue pour qu’une équipe d’expert en fasse quelque chose, celle-ci a épuisé toutes les méthodes de reconstruction possibles. Bond retire la cassette du lecteur vidéo, Q devra jeter un oeil là-dessus.
Laboratoire de Q.
En utilisant un ordinateur expérimental, Q lance un programme visant à reconstruire l’image. Il chasse Bond de son laboratoire et ne lui promet rien, l’opération prendra au moins huit heures.
Tokyo, nuit, site de Kohoni Industries.
La forme élégante d’une Lamborghini noire passe à travers une ruelle avec une silhouette habillée en noir au volant. Les phares de la Lamborghini s’éteignent et la voiture s’arrête. La silhouette noire en sort, enfile un petit sac, escalade habillement une clôture de sécurité et disparaît à l’intérieur d’un bâtiment marqué d’un « Kohoni Industries ».
À l’intérieur, l’intrus utilise rapidement et professionnellement une combinaison de mouvements agiles d’escalade et des dispositifs électroniques de brouillage sophistiqués pour neutraliser efficacement le système de sécurité du bâtiment. La silhouette se déplace vers la zone de l’atelier où les appareils électroniques et robotiques sont réparés. Puis elle va jusqu’à une caisse adressée à Nanking, en Chine. Après retiré le dessus, l’intrus déroule une trousse d’outils de spécialistes et démontre habilement un des robots. Il retire un petit sous-ensemble et le remplace par un autre. À l’extérieur, plusieurs voitures de sécurité privée s’arrêtent à la porte du gardien. À l’intérieur de l’une des voitures, nous voyons les frères jumeaux Kohoni, deux énormes japonais, chefs de l’empire industriel Kohoni. À l’intérieur du bâtiment, l’intrus perçoit quelque chose d’anormal et place rapidement le sous-ensemble dans son sac.
Rues de Tokyo et docks.
À l’extérieur, les Kohoni ordonnent à leurs hommes bien armés d’assaillir discrètement le bâtiment. Ils se précipitent à l’intérieur et trouvent seulement une corde d’alpinisme suspendue à une lucarne. Un des jumeaux ordonne à ses hommes de sortir. À l’aide d’une lunette infrarouge, il aperçoit l’intrus en équilibre sur les toits et lui ordonne de s’arrêter. L’intrus lance alors un Schermuly Pains-Wessex Speedline sur le toit d’un autre bâtiment et se balance au-dessus des gardes de sécurité Kohoni alors que ceux-ci tirent vers lui, avant d’atterrir à côté de la Lamborghini. L’intrus saute derrière le volant et accélère avec les Kohoni à sa poursuite.
Suivant les feux arrières de la Lamborghini dans le brouillard, le conducteur de la voiture des Kohoni appuie au dernier moment sur ses freins avant que la voiture ne plonge du bout d’un quai à la mer. Les Kohoni sortent de la voiture et regardent les feux disparaître dans le brouillard, comme si la Lamborghini roulait sur l’eau. Nous voyons que le Lamborghini se trouve enfaîte sur un petit ferry qui s’éloigne à grande vitesse. Sur le rivage un des frères Kohoni pointe l’embarcation avec sa lunette infrarouge. Il peut juste voir le nom du navire. Le cambrioleur sort de la Lamborghini, enlève son écharpe et son masque de ski et se révèle ainsi être Connie Webb, une belle aventurière américaine qui est dans le début de sa trentaine. Elle retire une puce d’ordinateur du sous-ensemble qu’elle a pris au laboratoire et l’insère dans un bracelet attaché à son poignet.
Angleterre, laboratoire de Q.
Bond, Yupland et Q regardant le visage de Connie qui a été reconstruit par l’ordinateur à partir de la bande vidéo. Q l’a déjà vérifiée, il s’agit de la seule fille d’un maître cambrioleur. Elle a été recrutée par la CIA et a été formée pour pénétrer des installations de haute sécurité, comme des ambassades, afin d’y planter des micros et recueillir des renseignements. Elle est devenue free lance il y a environ deux ans. Q dit qu’elle est arrivée à Tokyo de Hong Kong il y a deux jours, ostensiblement pour des vacances au ski. Q suggère de demander à la police locale de la ramasser pour un interrogatoire, Yupland hésite. Il admet un peu timidement que son département avait embauché Connie l’année précédente pour un travail sensible au Moyen-Orient. Il suggère une approche plus subtile. Ils vont la mettre sous surveillance. Bond devrait prendre contact avec elle, gagner sa confiance, puis découvrir pour qui elle travaille. Bond demande une histoire pour sa couverture et quelques appâts. Q a justement l’appât, on lui a demandé d’évaluer un supraconducteur à température ambiante (room-temperature superconductor). Il en donnera un échantillon à Bond, ce devrait faire l’affaire. Bond demande s’il peut avoir un équipement spécial et Yupland s’y oppose rapidement : « Le temps des cowboys est fini Bond. Je veux vous voir me faire un rapport à chaque étape ». Après le départ de Yupland, Q amène Bond dans un entrepôt/débarras. Sous une couverture de toile se trouve l’une des Aston Martin DB5 originale. Q a reçu l’ordre de s’en débarrasser mais il ne peut pas s’y résoudre. Q a encore quelques amis dans la Royal Air Force, si Bond lui donne quelques jours, il va lui envoyer la voiture. Bond lui dit qu’il devra être rapide car ils ont moins de 62 heures.
Tokyo.
Bond rencontre Denholm Crisp au contrôle des passeports, ce dernier est à cinq ans de la retraite du Service. Sa dureté a été émoussée par vingt ans en Extrême-Orient, l’âge et la boisson. L’arrivée de Bond l’a revigoré. Il a réservé pour Bond dans une station de ski, la même que Connie Webb.
Station de ski.
Une Toyota quelconque se gare sur le parking des stations de ski à côté d’une Lamborgini rouge. Bond sort de la Toyota, regarde avec envie les lignes épurées de la voiture de sport, puis amène sa valise dans l’hôtel. Plus tard ce jour-là Bond compare la photo avec le suspect réel et suit la Lamborgini rouge jusqu’à un aéroport privé. Connie en sort, charge ses skis dans un hélicoptère qui va l’amener vers le sommet de la montagne. Bond saute dans un autre hélicoptère et dit au pilote : « suivez cet hélicoptère ».
Flanc de volcan enneigé.
L’hélicoptère de Bond apparaît à travers les nuages, 007 repère au sommet d’un volcan couvert de neige une seule skieuse sur la neige profonde et poudreuse. Malgré les avertissements du pilote, Bond demande à ce que l’on descende. Bond est approché le plus près possible et saute de l’hélicoptère pour une chute verticale impossible à 70° et de quinze mètres jusqu’à la poudre vierge où il ski après Connie. Elle le repère et accélère. Il la poursuit et ils se défient l’un l’autre avec des cascades spectaculaires sur les faces du glacier abrupt, sautant des distances incroyables. Connie, exaltée par la poursuite, devient imprudence en prenant un raccourci en dessous d’un dangereux surplomb de neige. Bond s’arrête et crie un avertissement. Elle l’ignore joyeusement et finit par être enterrée sous un mur de neige. Bond skis jusqu’à l’endroit où Connie a disparu et commence à creuser follement. Il trouve une jambe, puis un bras, il parvient finalement à la tirer hors de la tombe glacée. Alors qu’elle rassemble son équipement, Bond lui dit qu’elle est folle de skier seule dans les montagnes si elle ne peut pas repérer les dangers d’avalanche. Elle répond qu’elle connaissait le danger et qu’elle trouve ça amusant. Elle coupe court à ses réprimandes en disant : « le dernier qui arrive en bas paye le dîner ! », puis s’en va.
Restaurant.
Plus tard cette nuit-là, Denholm observe Bond payer le dîner à une table surplombant les « bains de type jungle » extérieurs, des piscines thermales naturelles où la jet set des skieurs se baigne au naturel. Connie est maintenant vêtu élégamment, elle dit à Bond de ne pas se sentir mal d’avoir perdu, elle était une skieuse de calibre olympique qui a manqué de faire partie de l’équipe américaine en raison d’une blessure. Elle ne révèle d’elle rien d’autre que le fait qu’elle cherche l’excitation partout où elle va ou dans tout ce qu’elle fait. Bond est également évasif puis la reconduit devant sa chambre. À sa porte, elle lui donne un baiser passionné et l’invite à entrer prendre un verre. Du bout du couloir Denholm sourit lorsqu’il voit que Bond a les choses bien en main et il décide de partir.
Chambre de Connie.
Une fois à l’intérieur de sa chambre, Connie commande à boire au room service. Elle dit à Bond qu’elle a le sentiment que leur rencontre n’était pas involontaire. Bond répond qu’il peut lui assurer que ses intentions sont purement sans honneur. Il lui remet une petite boîte contenant le matériau supraconducteur que Q lui a donné. Alors que Connie l’examine, il lui dit que c’est extrêmement précieux mais qu’il a besoin d’une introduction. Il y aura une récompense pour elle si elle trouve un acheteur. Connie n’est pas impressionnée par la petite masse grise, « présentez-moi juste à la personne au sommet, il le sera », lui répond Bond. Elle tend la boîte à Bond en lui disant qu’elle ne sait pas de quoi il parle ; de toute évidence il a dû la confondre avec quelqu’un d’autre. « Je ne pense pas », lui répond t-il. À ce moment la sonnette de porte se fait entendre. Pensant que c’est le service de chambre, Bond y va. Alors qu’il ouvre la porte, Bond est renversé à terre par un coup de pied de karaté à la poitrine. Avant qu’il ne puisse récupérer, il se retrouve à regarder dans le trou d’un .44 magnum se trouvant dans les mains d’un voyou japonais vicieux. Derrière lui, les jumeaux Kohoni et deux autres hommes entrent dans la chambre. Les voyous désarment Bond et ses poignées sont menottés aux accoudoirs d’une chaise.
Les Kohoni n’ont que deux questions auxquelles ils veulent des réponses : qu’est-ce que Connie a pris dans leur usine ? Et pour qui travaille-t-elle ? Connie leur dit qu’elle n’a aucune idée de ce dont ils parlent. Elle demande à ce qu’ils laissent partir Bond, il s’agit juste de quelqu’un qu’elle a rencontré pour la première fois au ski aujourd’hui, et il n’a rien à voir avec cela. Un des voyous prend le pistolet de Bond. Les Kohoni n’achètent pas son histoire, ils deviennent furieux, pense-t-elle qu’ils sont stupides ? Ni Bond ni Connie ne sortiront d’ici vivant tant que leurs questions n’auront trouvé de réponse. Connie leur dit qu’elle met un point d’honneur à travailler uniquement via des intermédiaires, elle n’a aucune idée de qui l’a embauchée. Un des jumeaux tire avec un taser dans la jambe de Bond et allume le jus. Il l’arrête quand Bond s’évanouit, elle parlera ou son amant souffrira. Bond proteste en disant qu’il ne la connaît à peine. Il se reprend un coup de taser, d’une plus grande intensité cette fois. Bond se débat violemment et parvient finalement à faire tomber la chaise au sol et à saisir la jambe de son persécuteur pour l’électrocuter lui aussi. Dans la confusion, Connie frappe le voyou le plus proche. Bond déchire l’accoudoir de la chaise et utilise sa main menottée pour briser le nez d’un ses ravisseurs et frapper un autre. Toujours menotté, il entraîne Connie vers la fenêtre. Elle donne au dernier jumeau un coup de pied volant, juste lorsque Bond s’écrase contre la fenêtre la tire à travers après lui.
Station de ski.
Ils tombent d’un étage et se remettent sur pied avant de courir à toute vitesse vers le garage. Connie arrive à sa Lamborghini rouge, mais Bond ralenti par ses menottes, se retrouve séparé d’elle. Il parvient à retarder et semer les Kohoni au cours d’une intense poursuite dans la descente aux flambeaux annuelle de la station de ski. Après les avoir perdus, Bond réveille Denholm et lui demande d’appeler quelqu’un pour enlever ses menottes. Pendant ce temps Connie conduit rapidement sa Lamborghini le long des routes rurales. Elle compose un numéro sur le téléphone de sa voiture. Otto Winkhart, un avocat suisse véreux qui est l’intermédiaire de Connie, répond. Elle est ébranlée par la visite des jumeaux Kohoni. Elle veut juste que Winkhart la paie pour qu’elle puisse disparaître jusqu’à ce que les choses se tassent. Il demande si elle a la puce et elle passe les doigts sur son bracelet en lui répondant que oui. Elle a aussi quelque chose qu’il pourrait l’intéresser, un nouveau matériel de haute technologie qu’un homme voulait lui vendre. Winkhart lui dit d’aller à l’aéroport, il va envoyé un avion privé pour l’amener à Hong Kong.
Hong Kong, aube, bureaux de Ching.
Winkhart traverse le centre de Hong Kong jusqu’à un quai de chargement à l’arrière d’un grand immeuble de bureaux ultra moderne. La porte s’ouvre vers le haut pour faire entrer la limousine. Winkhart descend et passe à travers un système de sécurité élaboré. Une fois à l’intérieur, il est escorté par des gardes à travers un labyrinthe de laboratoires scientifiques. Le groupe finit par s’arrêter quand il voit Sir Henry Lee Ching, un brillant et bel entrepreneur britanno-chinois d’une trentaine d’années, approchant depuis l’extrémité d’un long couloir flanqué de bureaux et de petits laboratoires scientifiques. Sir Henry va vers lui lentement, fréquemment interrompu par des employés lui demandant son jugement. On lui montre le schéma d’un circuit complexe. Quelqu’un demande s’ils doivent accepter l’envoi d’un deuxième système de contrôle radar en Irak. « Pas avant que celui que l’on a envoyé en Iran soit installé et fonctionnel, on ne veut pas que l’un soit plus fort que l’autre, c’est mauvais pour les affaires ». Il s’arrête à quelques pas de Winkhart lorsque le Dr Lombardy, son chef de la section Recherche & Développement, lui montre un imprimé d’ordinateur. Après que Sir Henry ait donné signe d’approbation au docteur Lombardy, Winkhart vient à son côté, parlant doucement à son oreille. Il tend la petite boîte que Bond a donnée à Connie. Sir Henry hoche la tête pour que Lombardy la prenne. Ce dernier l’ouvre et les autres jettent un œil. Lombardy tient le petit cube grisâtre et étouffe un rire. Tout le monde dans la salle commence à rire, tout le monde à l’exception de Sir Henry. Il arrache le cube des mains de Lombardy, le regarde de près, puis tourne sur ses talons. Les autres suivent son rythme rapide jusque dans l’un des laboratoires. Il demande aux techniciens de quitter la pièce. Alors que les autres se rassemblent, Sir Henry met le cube sur la plaque centrale d’un électro-aimant. Quand il allume l’aimant, le cube lévite, bascule et tourne lentement, suspendu à quelques centimètres au-dessus de la table. Sir Henry sourit, se pourrait-il que quelqu’un ait finalement fait des découvertes en terme de supraconductivité à température ambiante ? Il raconte à Winkhart que si cela venait à se vérifier, cela pourrait rapporter beaucoup d’argent à Connie et son ami anglais. Il dit à Winkhart de trouver Bond et de l’inviter à la fête ce soir ; il veut le voir.
Salle de contrôle de Ching.
Sir Henry demande à Winkhart de le suivre et ils passent un point de contrôle de sécurité au cœur de l’immeuble. La pièce dans laquelle ils entrent ressemble au NORAD. Une carte de situation du monde est projetée contre un mur. Les opérateurs sur les consoles surveillent la situation. Sir Henry demande si les Chinois ont répondu à sa lettre. Non. « Eh bien, voyons voir si nous pouvons obtenir leur attention ». Il pointe un endroit près de Nankin. Les Chinois ont une centrale nucléaire là-bas. « Ayons un petit accident, oui ? ».
Dans une salle automatisée de la centrale nucléaire de Nankin, des robots ajustent en permanence les barres du cœur du réacteur. Un dispositif robotisé ressemblant à celui que nous avons vu Connie saboté à l’usine des Kohoni fait des essais tout en étant observé par des techniciens dans une autre pièce séparée par un mur épais en ver. Soudain, la machine robotique devient folle, brisant les barres. Un incendie éclate, les techniciens sortent de la pièce. Quelques secondes plus tard, tout le bâtiment explose.
Dans sa salle de contrôle, Sir Henry se tourne vers Winkhart. Son esprit a bougé sur l’autre sujet : il ne peut pas laisser les Kohoni s’imposer. Winkhart devra organiser une réunion à leur bureau de Hong Kong en leur disant que Sir Henry a une proposition pour eux.
Tokyo, station de ski.
Bond et Denholm discutent de ce qu’il faut faire ensuite. Ils sont dans une impasse, Connie a disparu avec l’appât. En entrant dans le hall, la réceptionniste remet à Bond une enveloppe. À l’intérieur de celle-ci se trouve un billet d’avion et une réservation pour l’Imperial Hotel de Hong Kong. Il semble que son appât ait accroché un poisson, lui dit Denholm. Il va faire en sorte que Q redirige son équipement spécial vers Hong Kong.
Hong Kong, bureau des Kohoni.
Sir Henry sort de l’arrière de sa limousine noire alors qu’elle s’arrête à l’entrée de l’immeuble moderne de bureaux des Kohoni. Otto Winkhart, qui l’attend à la porte d’entrée, le salue gravement : « nous avons un problème, ils ne veulent pas vendre ». Sir Henry est plein de bonne humeur et Otto continue alors qu’ils marchent vers l’entrée : « Les Kohoni sont des Yukuza, la mafia japonaise. Ils jouent les durs ». Sir Henry lui dit de se détendre.
Un gros estafette à moto portant un casque complet, du cuir noir et un sac, pénètre dans la salle de contrôle de sécurité à l’arrière du bâtiment des Kohoni. Il s’agit de Rodin, le tueur à gages de Sir Henry. Le gardien derrière le bureau lui dit qu’il s’est trompé endroit, les messagers doivent se rendre à la réception qui se trouve à l’avant du bâtiment. Rodin regarde autour de lui. À travers ses yeux, nous voyons que la visière de son casque est équipée d’un système de visée. La position de chacun des trois hommes dans la salle se verrouille sur l’affichage alors que Rodin les regarde. L’image thermique d’un quatrième homme derrière une porte et d’un cinquième dans la pièce voisine sont également acquises. Rodin ouvre un compartiment au niveau de sa hanche, un petit fusil futuriste avec son propre cardan qui vise indépendamment et tire pour tuer tous les hommes dans la salle en une fraction de seconde, y compris les deux qui se trouvent dans l’autre pièce. Rodin replace l’arme dans le compartiment au niveau de sa hanche et se dirige vers l’ascenseur de service.
Sir Henry et Otto sortent des ascenseurs et passent à travers un détecteur de métaux. Un Yukuza baraqué les escorte à la salle de conférence. La sécurité est élevée, une douzaine de gardes armés se tiennent aux points de contrôle. Une porte en acier est déverrouillée par un garde, l’un des hommes qui a poursuivi Bond et Connie. Il porte un pansement sur le nez, où Bond l’a frappé. Sir Henry fait une raillerie : « Je ne pense pas qu’une opération du nez ferrait beaucoup de différence, Kiren ». Kiren se contente de le regarder avec mépris et de le faire entrer avec Otto à l’intérieur où les jumeaux et leurs hommes de main s’assoient autour d’une longue table. Il fait une courbette qu’ils retournent presque imperceptiblement.
Sur le toit du bâtiment, un garde armé qui patrouille est soudainement frappé par derrière. Tandis qu’il tombe à genoux, son agresseur est révélé : Rodin, qui porte un sac au bord du toit où se trouve une nettoyeuse automatique de vitres. Rodin change les buses et les tuyaux de la laveuse, enlève une cartouche de solution de nettoyage et place une nouvelle cartouche.
Retour dans la salle de conférence où Sir Henry les complimente sur leurs précautions de sécurité et leur offre quelques conseils utiles. Un des jumeaux lui dit que les Kohoni « n’ont pas besoin d’être avisés sur la sécurité ». Il souligne fièrement que les murs sont de quinze centimètres d’épaisseur, la porte est une plaque d’acier et la grande fenêtre est constituée de verre blindé. La pièce est totalement insonorisée et une recherche de micro-espion est effectuée deux fois par jour. « Aucun corps non invité à l’intérieur ». « Difficile d’entrer, difficile de sortir », observe Sir Henry avec gaieté. Il demande s’ils ont considéré son offre. Un des jumeaux dit qu’ils préfèrent ne pas vendre. Sir Henry explique qu’avec le monde devenant un marché, seuls les forts survivront. Une société scientifique comme la leur, exploitant seulement le marché japonais, ne peut pas rivaliser. Maintenant, si c’est une question de prix, il est prêt à augmenter son offre de manière significative. L’autre jumeau devient fou de rage. Ils ne veulent pas vendre. Sir Henry a acheté des sociétés électroniques à travers l’Europe, l’Amérique, l’Extrême-Orient, même l’Europe de l’Est, mais ne mettra pas les pieds au Japon. Sir Henry rit, puisqu’il ne semble pas y avoir de discussion possible, il leur souhaite une bonne journée.
Devant le bâtiment.
Alors qu’ils sortent du bâtiment, Otto semble être soulagé qu’il n’y ait pas eu d’affrontement avec les Kohoni. De l’autre côté de la rue, Rodin est assis sur sa moto. Sir Henry regarde vers lui et hoche la tête imperceptiblement. Rodin pousse un appareil à commande radio. Sur le toit, le lave-vitre automatique commence à descendre sur le côté du bâtiment.
À l’intérieur de la salle de conférence, les Kohoni se félicitent d’avoir tenu tête à Sir Henry. À l’extérieur de la grande fenêtre, nous voyons la nettoyeuse arriver. Personne ne lui prête beaucoup d’attention. Elle s’arrête devant les fenêtres de la salle de conférence, le bruit d’un gaz à haute pression provient de la machine et une étincelle enflamme le gaz. Une boule de flamme émerge des sorties du pistolet pulvérisateur qui se transforme en une rangée de lance-flammes puissant ! Les hommes paniquent dans la salle et se précipitent à la porte, frappant dessus pour qu’elle s’ouvre. La vitre commence à se déformer, à s’affaisser puis exploser ; les flammes engloutissent alors la pièce.
Sir Henry se tient près de la voiture avec Otto. L’avocat philosophe sur le deal qui ne s’est pas concrétisé : « C’est tout aussi bien qu’ils n’aient pas dit oui. Avec les Kohoni, nous aurions eu des problèmes antitrust, des problèmes fiscaux, des problèmes avec la SEC ». Il lève les yeux au son d’une explosion. Des flammes jaillissent de la salle de conférence à un étage bien au-dessus d’eux. Sir Henry se tourne vers un Otto qui est déconcerté : « Maintenant nous avons seulement un problème de succession. Traitez avec les veuves ».
Aéroport de Hong Kong.
L’avion de ligne transportant Bond et Denholm traverse un canyon de bâtiments de bureaux lors son approche finale de l’aéroport de Hong Kong. C’est un spectacle que Bond a déjà vu de nombreuses fois, mais duquel il ne se lasse pas. Bond et Denholm attendent alors qu’un transport militaire britannique s’arrête vers eux. Denholm rapporte qu’aucun de ses contacts n’a repéré Connie pour le moment, mais qu’il pense qu’elle doit être en ville. Il a une nouvelle cependant, Yupland arrive ce soir à Hong Kong pour prendre personnellement l’enquête en main. Un Q mécontent sort de l’avion avec son bébé, l’Aston Martin DB5. Il dit à Bond qu’il a dû tirer beaucoup de ficelles pour qu’elle arrive ici en un temps record. Il donne à Bond un rapide aperçu des mises à jour qu’il a faites dessus. Bond le remercie pour ses efforts alors qu’il entre dedans avec Denholm. Avec Q lui criant de prendre soin de sa voiture bien-aimée, Bond part en trombe.
L’hôtel Imperial.
Bond est accueilli à l’Imperial par la directrice adjointe, Mi Wai, une femme chinoise attrayante qui s’intéresse particulièrement à ce nouvel arrivant. Alors qu’elle l’escorte à travers le hall, ils passent devant une célébration de la nouvelle année, elle lui dit qu’ils sont arrivés le jour du Nouvel An chinois. L’un des photographes qui couvrent les festivités prend furtivement une photo de Bond avec un appareil électronique. Le photographe envoie immédiatement l’image au-dessus des téléphones payants du hall d’entrée, à un endroit secret, où elle est examiné par Quen Low, qui nous le verrons plus tard, est l’homologue de Bond en Chine continentale. Mi Wai montre à Bond sa chambre et le portier laisse les bagages dedans. Après leur départ, Bond enlève sa veste et sa chemise. Il se dirige vers la salle de bains et lorsqu’il ouvre la porte, il voit que de l’eau coule derrière un mur de verre au bout de la pièce. Il éteint la lumière afin de pouvoir voir à travers le verre. Derrière le mur se trouve une pièce (d’un type sauna que l’on peut trouver dans les chambres de luxe de certains des meilleurs hôtels). Une faible lueur émane de la pièce et grâce aux gouttelettes sur le verre, Bond peut distinguer, parmi les fougères et les plantes, une forme féminine nue et lisse. Il ouvre la porte de la pièce et marche à l’intérieur. Il y a un léger brouillard, on a l’impression d’être dans une forêt tropicale humide. Connie Webb lève les yeux de la banquette sur laquelle elle est allongée, « Bienvenue dans les tropiques, M. Bond. Nous sommes invités à un cocktail ce soir ». Elle lui tend une boisson tropicale. « À notre partenariat ». Bond sirote la boisson et s’approche d’elle, leurs lèvres sont presque en contact : « Je pensais plutôt à une fusion ». Ils s’embrassent et elle tourne un cadran. Une pluie douce commence à tomber. Elle lui dit qu’elle a toujours voulu faire l’amour dans une forêt tropicale, mais qu’il y a trop de moustiques. Ils continuent à faire l’amour, la pluie augmente jusqu’à un point culminant avec un éclair et du tonnerre.
Rues de Hong Kong.
Plus tard dans la soirée, l’Aston Martin fait son chemin à travers la fête du Nouvel An qui obstrue les rues de la ville. À l’intérieur de la voiture se trouve Bond en black tie et Connie en robe. Bond est curieux au sujet des Kohoni, pourquoi ont-ils demandé s’il manquait quelque chose ? Connie ne lui répond pas directement, au lieu de cela elle raconte l’histoire d’un maître voleur bijou qui remplacerait par des copies des choses qu’il a volées, souvent la tromperie ne serait pas découverte avant des années. Avant que Bond ne puisse l’interroger davantage, ils arrivent à l’entrée du grand immeuble de bureaux de Sir Henry.
Bureaux de Ching.
Bond et Connie passent les vérifications de sécurité à l’entrée des bureaux où un laser scanne leur invitation puis leurs visages avant de les autoriser à continuer. Dans la salle de contrôle de sécurité, se trouvant profondément l’intérieur du bâtiment, Rodin se tient debout près d’un opérateur qui regarde le moniteur de son ordinateur où l’image et le nom de Bond sont vérifiés dans la base de données. Aucune correspondance n’a été trouvée. Rodin n’est pas satisfait, il n’aime pas le look de Bond. « Faites une recherche arrondie », ordonne-t-il.
Le lobby est rempli de grands politiciens et militaires, les meilleurs clients de Sir Henry de partout dans le monde. Bond fait de son mieux pour se fondre dans la masse. Après lui avoir montré leur hôte, Sir Henry, Connie part prendre un verre. Bond voit Denholm à la table de buffet en train de discuter avec Mi Wai, la directrice adjointe de son hôtel. Elle le regarde et sourit. Bond lui fait un signe de tête en retour.
Connie revient avec leurs boissons. La main de Bond se dirige instinctivement vers son étui d’épaule une fraction de seconde avant qu’un bruit d’une arme à feu automatique ne retentisse. À l’extérieur, une unité de commando d’élite vêtue de noir descend soudainement en rappel depuis les vitres du toit. Un chaos éclate dans la foule alors que les lumières deviennent faibles et que les portes sont scéllées. Connie empoigne le bras de Bond dans la peur. Bond se détend soudainement, éloignant sa main de la crosse de son pistolet sous sa veste. « Regarde », lui dit-il et elle suit son regard vers Sir Henry qui regarde la réaction de la foule avec un sourire amusé alors que le bâtiment commence à automatiquement repousser les envahisseurs. Les armes automatiques des membres du commando ricochent avec inefficacité sur le verre à l’épreuve des balles, les mitrailleuses cachées retournent le feu, enfin les robots de sécurité maitrisent le reste du commando. L’attaque est neutralisée en quelques secondes, une démonstration effrayante et convaincante.
Les lumières reviennent et Sir Henry se tient sur le podium. Il remercie le colonel Kim de la Garde royale de Hong Kong pour l’avoir aidé pour sa démonstration. Les membres du commando tombés à terre se relèvent alors que Sir Henry s’adresse à son public en expliquant qu’ils sont dans un immeuble de bureau du futur. Tout est entièrement automatisé, opéré par un ordinateur. Feu, chauffage et air conditionné ont bien sûr été automatisés depuis un certain temps. Mais dans ce bâtiment tout l’entretien, le nettoyage et la sécurité sont également automatisés. Son bâtiment est presque un être vivant à part entière. Il garde la trace de tout le monde dans le bâtiment et sait où ils sont à tout moment. Et comme ils plus le voir, l’endroit est complètement inexpugnable à une attaque terroriste.
Connie emmène Bond à la table d’Otto Winkhart qui le salue chaleureusement. Ils s’assoient et Winkhart lui dit que Connie a mentionné la rencontre avec les jumeaux Kohoni. Bond n’a plus besoin d’avoir peur d’eux, il y a eu un terrible incident à leurs bureaux aujourd’hui, le clan Kohoni entier a été anéanti. Le sourire de chat du Cheshire de Winkhart ne laisse aucun doute sur son implication. Un serveur arrive avec des gâteaux de fortune pour la nouvelle année. Bond ouvre le sien et sa fortune dit : « RESTAURANT FLOTTANT – ABERDEEN – CETTE NUIT À 10:00 ». « Une fortune intéressante ? » demande Sir Henry. Il met la note dans sa poche et serre la main de l’industriel. Sir Henry prend le siège à côté de Bond et lui demande ce qui l’amène sur l’île. Bond essaie de se faire quelques contacts d’affaires, il a quelque chose à vendre, « une invention » pour plusieurs millions de dollars. Connie hésite. Sans se décourager, Sir Henry lui dit qu’une invention sans savoir-faire vaut rarement autant d’argent. Bond dit qu’il pense qu’il peut obtenir le savoir-faire. Alors Sir Henry ne voit aucune raison pour laquelle Bond ne pourrait pas obtenir ce qu’il en demande.
À ce moment, Sir Henry remarque un ami dans la foule derrière Bond. Il lui fait signe et Bond se tourne au son d’une voix familière. C’est Nigel Yupland. Il salue chaleureusement Sir Henry, puis tape sur le dos de Bond. « Alors, on prend un peu de repos ? », puis il se tourne vers Sir Henry : « Je vois que vous avez rencontré l’un de nos agents chevronnés, James Bond. Il est ici pour me donner un coup de main sur la question dont je vous ai parlé ». Sir Henry sourit comme un cobra, « un agent ? ». Connie a l’air de rejeter son dîner et Winkhart est impassible. Bond se lève pour partir. Connie essaie aussi de partir, mais la main de Sir Henry la saisit comme dans un étau au-dessous de la table : « Vous n’avez pas quelque chose pour moi ? ». La main de Connie se dirige vers son bracelet, elle enlève subrepticement la puce informatique, puis tend sa main vers Bond en lui souhaitant bonne soirée. Il lui serre la main et part. Alors que Bond trace son chemin à travers la foule, Yupland crie après lui pour lui dire de passer à son bureau dans la matinée mais Bond ne regarde pas en arrière. À la porte, il regarde la puce informatique que Connie lui a glissée. Les mots « Kohoni Industries » sont imprimés sur le haut.
Après que Bond soit parti, Denholm repère Rodin qui guide Connie à un ascenseur, vraisemblablement contre sa volonté.
Hong Kong, Aberdeen, marché flottant.
Bond conduit l’Aston à l’entrée du restaurant. Une main tient le volant, l’autre, hors de vue derrière le siège, tient son arme. Il se détend lorsqu’il voit Mi Wai, maintenant habillé en costume de festival, ouvrir la porte du passager et entrer. Mi Wai lui dit que c’est trop bondé ici, elle suggère un restaurant dans la campagne.
Bureaux de Ching.
Dans la zone du quai de chargement de l’édifice de Sir Henry, Rodin et lui marchent jusqu’à un prototype noir brillant de voiture de sport robotisée furtive. La voiture est un « véhicule amusant » conçu par Sir Henry sur les lignes d’un avion de chasse pour chasser et détruire d’autres véhicules. Sir Henry se délecte clairement à l’idée de s’opposer au meilleur du « MI5 ». Rodin, vêtu d’un costume ignifugé noir, met un casque spécial et s’installe dans le siège avant. Il active un commutateur et un écran numérique intégrant les dispositifs radar et de pistage infrarouge les plus sophistiqués s’affiche sur la visière de son casque. « Bonne chasse », lui dit Sir Henry en claquant la porte. Rodin part de la zone du quai de chargement et Sir Henry se dirige vers une salle de projection où Winkhart et le Dr Lombardy l’attendent. Deux hommes de main amènent Connie dans la pièce et elle raconte à Sir Henry qu’ils devraient la laisser partir s’ils veulent mettre la main sur la puce. Sir Henry rit. Il donne un petit coup sur le moniteur, le point de vue de l’avant de la voiture noire est projeté sur l’écran en graphismes de haute résolution. Pour Connie, cela ressemble à jeu vidéo élaboré.
Route.
Mi Wai dirige Bond à une route de montagne éloignée. Il accélère quand il remarque la voiture noire de Rodin qui les suit. Rodin consulte une carte électronique sur l’un de ses écrans, puis éteint ses lumières et passe à la vision nocturne. Bien qu’il fasse noir dehors, Rodin peut voir presque aussi bien que s’il conduisait en plein jour. De retour à la salle de projection, Sir Henry et ses compères crient des encouragements à l’écran. Pendant un moment, Bond se détend en ne voyant plus de phares dans son rétroviseur. Mais quand les phares d’une autre voiture passent Bond avant d’illuminer brièvement la voiture de Rodin, les instincts de Bond sont en pleine alerte. Mi Wai demande ce qui ne va pas et Bond lui répond qu’ils sont suivis. Rodin cible la voiture de Bond avec le viseur de son canon de 20 mm. Bond décide d’éteindre lui aussi les lumières. Ses phares passent à l’infrarouge. Il roule pendant un moment dans la noirceur totale avant que le pare-brise de l’Aston devienne rougeoyant et illumine le paysage dans une lueur rouge étrange. Du point de vue de Rodin, il semble que l’Aston ait soudainement disparu dans la noirceur. Dans la salle de projection, le public grogne. Mais il exclame sa joie lorsque Rodin allume son radar Track-While-Scan (poursuite pendant le balayage) et que la voiture de Bond peut être à nouveau vu de manière claire. L’Aston de Bond est soulignée par une boîte sur l’affichage tête haute de Rodin. Rodin arme un missile guidé par radar. Une forme de diamant est superposée sur la boîte et les mots « cible verrouillée » clignotent sur l’écran. La voiture de Bond émet un signal sonore et le témoin lumineux du radar clignote. Bond engage immédiatement les contre-mesures électroniques. Le pouce de Rodin est sur le point d’appuyer sur le bouton de mise à feu lorsque le diamant disparaît. Maintenant, les deux voitures sont verrouillées dans un à 160 km/h le long d’une étroite route de bord de mer. Dans la salle de projection, Connie commence à réaliser que ce n’est pas un jeu. L’Aston Laisse tomber quelques grenades à retardement sur le chemin de Rodin et celles-ci explosent inoffensivement alors que Rodin les évite habilement. Rodin passe à son système de ciblage infrarouge. Quand l’Aston est verrouillé, il tire un missile. Dans la voiture de Bond, l’enfer se déchaîne alors qu’un lancement de missile est détecté. Bond lance une fusée alors que le missile de Rodin est sur le point de frapper l’arrière de l’Aston. Le missile poursuit la fusée et explose en frappant un arbre. La vitesse de l’Aston n’est pas un problème pour la voiture de Rodin, seuls les réflexes rapides de Bond et ses manœuvres ingénieuses les empêchent de mourir. Les deux véhicules continuent à se battre comme des avions de chasse à travers la campagne. Rodin arrive vers le pare-chocs arrière de Bond et se verrouille sur l’Aston en fuite. Il engage alors son canon de 20 mm et ouvre le feu sur Bond. Bond soulève son bouclier à l’épreuve des balles mais il est clair que ce n’est qu’une question de secondes avant que le bouclier ne soit annihilé par la grêle implacable du canon de 20 mm.
Réalisant que la voiture ennemie reproduit à l’identique les mêmes mouvements que la sienne, Bond accélère et passe à travers la barrière de sécurité d’une falaise de bord de mer. La voiture de Rodin est toujours verrouillée sur l’Aston et Rodin, pris par surprise, essaie désespérément de désactiver le système sophistiqué, trop tard. Sa voiture suit celle de Bond au-dessus de la falaise d’une trentaine de mètres. Mi Wai se prépare au pire. Mais le toit de l’Aston glisse et Bond appuye sur le bouton d’éjection. Lui et Mi Wai, toujours attachés à leurs sièges, montent en flèche hors de l’Aston et sont parachutés à la sécurité.
Des hués emplissent la salle de projection à la vue du parachute de Bond. Le groupe se tait tandis que le véhicule de Rodin plonge dans la mer et que l’écran devient noir. Le seul bruit est une exclamation de triomphe involontaire de la part de Connie. Sir Henry ordonne furieusement à ses hommes de l’emmener à son appartement.
Piégé à l’intérieur de sa voiture, Rodin coule au fond de la baie. Avec une force surhumaine, il casse le pare-brise avec pour seul résultat des tonnes d’eau de mer qui se précipitent sur lui.
Bond enlève son harnais de parachute et se retourne pour trouver un désagréable canon d’un pistolet poussé contre sa tempe. Mi Wai lui dit de garder ses mains en vue alors qu’elle prononce rapidement quelques mots dans une petite radio qu’elle tient dans une de ses mains. Quelques instants plus tard, Bond entend le bruit distinctif d’un hélicoptère. Soudainement la zone est éclairée par des lumières d’atterrissage alors que l’hélicoptère touche le sol. Mi Wai pousse Bond en avant. Alors qu’il monte à bord, il voit l’insigne de l’Armée Rouge chinoise sur le côté de l’appareil. Ils attachent leurs ceintures et l’hélicoptère s’élance vers le continent.
Camp chinois.
Alors que l’hélicoptère s’enfonce plus profondément en Chine, les sommets des arbres de la jungle cèdent progressivement la place à des terres de plus en plus désolées. Ils rejoignent finalement un camp provisoire de l’Armée Rouge (chinoise). Bond est poussé dans la tente du commandant et se retrouve face à Quen Low. À peine capable de contenir la colère que la simple vue de Bond provoque, Quen demande à savoir pourquoi il se trouvait à Hong Kong. 007 lui donne une réponse évasive et insolente. Quen lui dit qu’il est bien connu que partout où James Bond passe, la mort et la destruction suivent. Il rappelle à Bond qu’ils ont eu des conflits par le passé et Bond lui dit que les temps changent. Quen dit qu’il a une longue mémoire sur les Britanniques et sur Bond en particulier. 007 fait remarquer à Quen qu’il ne l’a sûrement pas amené là pour simplement parler des relations anglo-chinoises, que se passe-t-il ? Quen pose cartes sur table : le gouvernement chinois a reçu une lettre les menaçant d’un désastre sur l’une de leurs centrales nucléaires si Hong Kong n’est pas déclaré comme un état libre et indépendant (rappelons qu’en 1990, une constitution est votée en prévision de la rétrocession de Hong Kong, colonie britannique, à la Chine qui aura lieu en 1997). Les Chinois pensaient que la menace était l’œuvre d’un fou et malheureusement ils l’ont ignorée. Quen tend à Bond une combinaison antiradiation.
Restes de la centrale de Nanking.
Ils entrent dans un véhicule blindé et traversent le poste de contrôle. Du bétail mort jonche la campagne. Alors qu’ils s’approchent de la centrale nucléaire qui fut détruite par Sir Henry depuis son centre de commandement, des soldats en combinaison antiradiation nettoient les déchets nucléaires. Quen dit à Bond qu’ils l’ont échappé belle, si les conditions atmosphériques n’avaient pas été parfaites, des milliers de personnes auraient été tuées par les retombés. Bond demande à voir la centrale. Les radiations sont si élevées qu’ils ne peuvent rester à l’intérieur que quelques minutes. Ils s’équipent de détecteurs de radiation et vont à l’intérieur.
Avec les détecteurs grésillant sauvagement, Bond trouve rapidement les restes d’un robot au centre du noyau. Quen leur dit que le robot est devenu fou et que c’est cela qui a causé l’accident. Bond le retourne, examinant sa plaque d’identification. Le fabricant est Kohoni Industries de Tokyo. Il retire le sous-ensemble du contrôleur et insère la puce que Connie lui a donnée pendant la fête. Elle s’adapte parfaitement.
À l’extérieur du réacteur, Quen Low raconte à Bond qu’il soupçonne que les Britanniques fomentent un complot pour renoncer au retour de Hong Kong à la Chine en 1997 et que la présence de Bond dans la ville confirme ses craintes. Bond comprend maintenant ce qu’il se passe et lui remet la puce informatique. Sir Henry a engagé Connie pour remplacer la puce informatique qui était à l’origine dans le robot des Kohoni par une des siennes. Le robot était alors sous le contrôle de Sir Henry. Quen vérifie que le robot venait d’être livré la veille. Bond lui dit que les Britaniques ont des problèmes similaires et qu’il est sûr que Sir Henry est derrière le complot. Mais pourquoi ? Quen dit à Bond que le père de Sir Henry était un général dans l’armée de Chiang Kai Shek. Quand Shek a été vaincu, le père de sir Henry a fui au sud, en Birmanie avec le trésor de Shek et a fondé une armée. Il a gouverné comme un seigneur de guerre fait son argent dans le commerce de l’opium. Dans sa jeunesse Quen a eu pour mission de « détruire » le seigneur de guerre et son commerce toxique. Le père et la plupart de ses hommes ont été tués mais Sir Henry et sa mère anglaise se sont échappés à Hong Kong. Sir Henry a réussi à garder secrètes de ses véritables origines. Utilisant son génie pour l’électronique, il a réussi à se construire un empire financier. Mais Quen connaît Sir Henry, « le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre ». C’est un criminel tout comme son père et il ne se reposera pas jusqu’à ce qu’il ait infligé une terrible revanche à la Chine. Quen devient dégoûté alors qu’il raconte l’histoire, Sir Henry est une menace, mais les Britanniques sont si aveuglés qu’ils l’ont nommé chevalier. Bond lui dit qu’il doit suivre quelques pistes à Hong Kong. Qu’ils le veuillent ou non, ils auront une meilleure chance de résoudre tout cela s’ils travaillent ensemble, Mi Wai est aussi d’accord. Ils n’ont plus que 24 heures avant que la prochaine menace ne soit mise à exécution. Malgré ses craintes, Quen laisse Bond partir.
Hong Kong, bureaux asiatiques de Universal Exports.
Mi Wai laisse Bond en face d’un immeuble quelconque situé dans une zone commerciale animée de Hong Kong. Elle dit qu’elle va attendre, ils n’ont pas beaucoup de temps. Il entre dans le bureau d’Universal Exports de l’Extrême-Orient. La réception a l’atmosphère pittoresque d’une époque révolue ; de vieux bureaux en bois et des machines à écrire chinoises mécaniques. Il y a peu d’activité sauf quelques personnes qui griffonnent de grands livres de comptes anciens. Une réceptionniste âgée reconnaît immédiatement Bond. Elle le fait passer à travers une porte coupe-feu portant l’inscription : « DÉFENSE D’ENTRER ».
Bond entre dans un monde totalement différent avec des communications high-tech et animé d’activité. Il dit à la réceptionniste harassée qu’il est ici pour voir Yupland. Pendant qu’elle annonce Bond par téléphone, il passe devant elle pour se rendre dans le bureau de Yupland. Nigel veut savoir ce qu’il se passe Bon Dieu, où était Bond, pourquoi n’a-t-il pas communiqué d’avancé sur l’enquête. Alors que Bond s’amusait en ville, une troisième lettre a été livrée. « On exige que les Britanniques se retirent de Hong Kong », lui dit Bond. Yupland est stupéfait, comment Bond peut-il savoir ? La lettre a été reçue il y a seulement quelques minutes. 007 lui raconte son voyage au réacteur de Nanking. Un des robots des Kohoni reprogrammé par Sir Henry est entré dans la zone du cœur et a altéré les barres, provoquant la fusion. Sir Henry a fait tué les jumeaux Kohoni quand ils ont découvert qu’il était à l’origine du vol de leur usine. Yupland lui dit que c’est absurde, il refuse de croire que Sir Henry est impliqué dans quelque chose comme ça. L’espionnage industriel fait partie du jeu auquel Sir Henry joue, mais pas le meurtre et encore moins le terrorisme. Et en ce qui concerne les Kohoni, Yupland a une liste aussi longue que son bras de personnes qui voulaient leurs morts. Sir Henry est l’un des plus importants fournisseurs d’équipement militaire en Grande-Bretagne. Il a été vérifié et revérifié par le département de Yupland et il était OK. Henry Ching est un élément clé dans l’avenir de Hong Kong. Alors que d’autres hommes d’affaires désertent Hong Kong avant qu’elle ne revienne au contrôle des Chinois en 1997, lui il fait de nouveaux investissements. Avec une mère anglaise et un père chinois, il s’agit du parfait porte-parole pour l’avenir de Hong Kong et a été fait chevalier du Royaume britannique. Yupland a même demandé de l’aide à Sir Henry pour cette affaire. Bond lui dit qu’il a mis le renard dans la cage du poulailler. Sa foi aveugle dans Sir Henry a presque fait tuer Bond quand il a grillé sa couverture. Dieu seul sait ce qui est arrivé à Connie. Yupland dit à Bond qu’il est retiré de l’affaire et Bond lui dit d’arrêter d’être un imbécile, ils n’ont plus que 20 heures. Ils devraient immédiatement ordonner un raid commando sur le complexe de Sir Henry. Yupland en a marre de la paranoïa de Bond et lui ordonne de retourner en Angleterre par le prochain vol. Bond lui dit qu’il peut aller au diable et sort en trombe du bureau. Yupland appelle la sécurité et demande à ce que Bond soit arrêté.
Appartement de Ching.
Sir Henry est sur le balcon de son penthouse (appartement situé au dernier étage) où il regarde la ville qui sera bientôt la sienne. Dans une position provocante dans la porte derrière lui se trouve une belle femme, Nan. Il reçoit un appel sur un moniteur à l’intérieur de la pièce. Nan se retire pour le laisser passer et un technicien sur le moniteur l’informe qu’il repéré Bond.
Alors que Bond arrive à l’entrée de « Universal Imports », il passe un robot de sécurité. Avec un pressentiment il regarde la machine, elle est complètement impassible. L’image de Bond regardant dans l’œil du robot de sécurité est visible sur le moniteur de la chambre de Sir Henry. Sir Henry est ravi, « Voici l’omniprésent Mr. Bond ». Il caresse la jambe de Nan, « Envoie Rodin le trouver ». Le technicien l’informe que Rodin est déjà en route.
Rues de Hong Kong.
Bond marche rapidement jusqu’à la voiture de Mi Wai et entre à l’intérieur. Il lui dit que Yupland refuse de croire que Sir Henry est impliqué. Il va avoir besoin de son aide. Elle s’engage dans la circulation en passant à côté d’un messager en moto se trouvant sur le bord de la route. C’est Rodin. Attaché au côté de sa moto se trouve un tube porte-document, ou est-ce autre chose ?
Mi Wai conduit le long la route côtière. Elle lui dit qu’elle pense que le centre de contrôle de Sir Henry est dans le sous-sol de son immeuble, mais il est impossible de pénétrer la sécurité. L’endroit est à l’épreuve des bombes. Que peuvent-ils faire sans monter une opération militaire de grande échelle ? Rodin les suit sur sa moto. Il aligne le porte-document sur l’arrière de la voiture. Soudain, il entend le bruit d’une sirène qui le dépasse. Une jeep des Royal Marines MP (police militaire) le dépasse et fait garer Mi Wai sur le côté. Rodin s’arrête lui aussi, au milieu de la route.
Les Marines s’approchent de la voiture et demandent à Bond de sortir. De l’autre côté de la route, Rodin épaule le tube de document qui est en fait un lance-missiles portatif, verrouille la voiture de Mi Wai, et tire. La roquette explose sous la voiture, l’envoyant voler au-dessus du dock jusque dans l’eau ci-dessous. Les Marines frappent le sol et la voiture en feu coule. Bond, temporairement inconscient, flotte par la porte ouverte alors que Mi Wai a été instantanément tuée.
Les marines demandent de l’aide par radio. Hors de vue de l’autre côté de la crique, Bond lutte pour sortir de l’eau. Confus, sous le choc, il parvient à ramper sous le quai.
Appartement de Ching.
Flanquée de Rodin, Connie s’assoit raidement dans le penthouse de Sir Henry. La porte de la chambre s’ouvre et Sir Henry en sort, rougit par le fait d’avoir fait l’amour et remplit de vigueur. Par la porte ouverte, Connie voit Nan allongée à plat ventre sur le lit derrière un rideau de gaze blanche. Sir Henry prend le visage de Connie entre ses mains. « Dis-moi, ma chère, pourquoi as-tu amené un agent britannique pour m’espionner ? ». Connie lui répond qu’elle n’avait aucune idée que Bond était un agent. C’était une simple relation d’affaires, Bond s’attachait à elle. Elle est heureuse de s’être débarrassée de lui et voudrait être payée et partir. Sir Henry est heureux d’entendre cela, parce que l’intrépide Bond est mort. Les yeux de Connie se remplissent de larmes et elle recule. Sir Henry prend le chagrin de Connie pour de la peur pour sa propre vie. Il lui dit de ne pas s’inquiéter, nuire à une chair féminine si exquise serait un crime. Il a des plans pour elle. En attendant il a quelques petites choses à faire. Nan lui tiendra compagnie. Elle lève les yeux pour voir Nan debout dans l’embrasure de la porte de la chambre pendant un moment avant qu’elle ne redisparaîsse à l’intérieur.
Rues de Hong Kong.
Plus tard, Q, Denholm et Yupland observent une « équipe de démolition » remonter de l’eau ce qu’il reste de Mi Wai et de sa voiture. Il est impossible que Bond ait pu survivre à cela. Denholm leur dit que si les plongeurs ne trouvent pas le corps avant la tombée de la nuit, ils ne le trouveront jamais. « Requins », il explique. Yupland remarque Q pour la première fois. Il demande qui a autorisé son voyage. Q s’énerve, ils viennent juste de perdre leur meilleur agent et ils ont dix heures pour sauver Hong Kong et Yupland s’inquiète au sujet d’un foutu billet d’avion. Q part en coup de vent avant que Yupland ait eu le temps de répondre.
Domicile de Crisp
Denbolm et Q rentrent ivres au domicile de Denholm, ronds comme des barriques après avoir noyé leur chagrin dans de grandes quantités de gin. La première chose qu’ils voient est un tas de vêtements sales sur une chaise, puis ils entendent quelqu’un dans la salle de bain. Ils ouvrent la porte et découvrent que Bond est dans la baignoire ! Q a besoin de s’asseoir, il pensait que Bond était mort. Bond lui dit qu’il y a une liste de choses dont il va avoir besoin sur le bureau, et il aura aussi besoin de l’aide de Denholm. 007 s’en veut pour la mort de Mi Wai, qu’il attribut en partie à cause de sa négligence, et Q se lève pour prendre la liste. Bond leur dit de n’en parler à personne, il est officiellement mort et veut que cela reste ainsi. C’est le seul avantage qu’il a et il veut le garder.
Égouts de Hong Kong.
Denholm conduit Bond à travers le labyrinthe que sont les égouts situés sous la ville de Hong Kong. De temps en temps il consulte une ancienne carte qu’il a apportée avec lui. La puanteur est si forte qu’ils sont obligés de revêtir des respirateurs similaires à ceux que les pompiers portent pour entrer dans les bâtiments remplis de fumée. Trouvant le tuyau qu’ils cherchaient, Denholm lui souhaite bonne chance alors que 007 se glisse dans l’une des conduites de sortie d’égout.
Bond pousse un sac d’équipement devant lui alors qu’il progresse dans le tuyau. Il s’agit de celui qui transporte l’effluent de déchets de l’édifice de Sir Henry. Quand Bond atteint la fin du tuyau, il sort un chalumeau à acétylène et coupe un trou juste assez large pour passer ses épaules. Il passe à travers et retire sa combinaison.
Bâtiment de Ching.
Bond est maintenant dans les entrailles de l’immeuble et plus précisément dans une forêt de tuyaux, de générateurs et autres équipements. Mais il est à l’intérieur du périmètre de sécurité. Il cherche le collecteur principal d’incendie, il s’agit d’un tuyau rouge d’environ 60 centimètres de diamètre. Il trouve la vanne d’arrêt manuel et injecte de la résine époxyde à l’intérieur. Ensuite à l’aide d’une scie à métaux électrique portable, il coupe la valve de la soupape et l’attache à nouveau avec de la résine époxyde. Un ingénieur de la maintenance tombe presque sur lui. Après avoir vérifié sur la zone, dans laquelle rien ne semble anormal, l’ingénieur retourne à ses fonctions.
Bond se dirige alors vers la pompe à incendie qui fournit de la haute pression aux étages supérieurs du bâtiment en cas d’incendie. Il désassemble la commande pour le dernier étage et insère une minuterie qui fermera le circuit et mettra la pompe en marche dans dix minutes. Avant de fermer le panneau de commande, Bond désactive le régulateur de pression. Puis, esquivant les robots de surveillance et quelques ingénieurs de la maintenance, il se dirige vers la cage d’ascenseur avec son sac.
Dans son bunker imprenable, juste en dessous du sous-sol, Sir Henry commence son décompte pour la destruction.
Appartement de Ching.
Désormais dans le puits de l’ascenseur, Bond monte sur le toit d’un ascenseur jusqu’au penthouse où Connie est détenue. Il monte sur le support et entre dans les conduits d’air conditionné et fait son chemin à travers jusqu’à la chambre. Il enlève la grille et descend dans la pièce ; Connie ne peut pas croire qu’il est vivant et elle tombe dans ses bras. Bond lui dit qu’ils doivent se dépêcher. À la porte de la chambre à coucher, Nan apparaît venue d’un corset et d’un short spandex et se glisse gracieusement dans la pièce. Connie dit à Bond que c’est la maîtresse de Sir Henry, elle doit être totalement inoffensive. Bond explique en s’excusant qu’ils vont devoir l’attacher, Nan se met face à lui sans dire un mot. Elle le frappe soudainement, Bond vole à travers la pièce. Connie s’accroche à elle en saisissant le haut de son corset. Nan jette Connie de côté, le corset de Nan tenu par Connie s’arrache pour dévoiler une poitrine métallique . Nan est un robot de sécurité létal ! (Oui, c’est vraiment dans le scénario !). Alors que Bond se remet sur pieds, Nan saute soudainement vers lui, l’attaquant avec une vitesse et une puissance étonnante. Bond finit par l’amener jusqu’à la fenêtre et à l’esquiver alors qu’elle va le tuer. Nan tombe alors à travers la fenêtre, ce qui déclenche des alarmes.
Bond attrape Connie et l’amène dans le conduit. Le système de sécurité indique que Connie ne se trouve plus dans le bâtiment. Rodin enfile son casque, s’équipe de son fusil automatique et se précipite pour enquêter. Bond la ramène à la cage d’ascenseur et ils s’équipent d’un harnais. Rodin découvre que la chambre vide et se précipite vers la cage d’ascenseur, ouvre les portes en les forçant, et voit Bond et Connie descendre en rappel. Il appelle l’ascenseur et descend vers eux. Connie et Bond doivent s’éloigner pour éviter de se faire écraser par l’ascenseur qui arrive à grande vitesse. Rodin arrête l’ascenseur en dessous d’eux et monte par la trappe de secours. Il commence alors à les traquer dans le puits de l’ascenseur.
Alors que dans le centre de contrôle du sous-sol Sir Henry prépare son attaque diabolique, la minuterie de Bond met en marche la pompe d’incendie. Un cadran montre une accumulation de pression dans les tuyaux menant au dernier étage. Dans la salle de contrôle de sécurité du bâtiment, un voyant rouge s’allume, indiquant que la pompe à incendie est activée. Mais il n’y a aucune indication d’un incendie. Ce doit être une sorte de dysfonctionnement, la sécurité demande à ce que l’on vérifie.
Bond et Connie combattent honorablement mais sont finalement subjugués par Rodin et ses hommes. Ils sont capturés et conduits à Sir Henry dans la salle de contrôle.
Salle de contrôle de Ching.
Sir Henry est amusé de voir Bond et Connie. Il se tâte encore pour choisir quel genre de catastrophe provoquer. Peut-être que Bond aimerait proposer quelque chose ? Bond dit à Sir Henry que les autorités vont bientôt savoir qui est derrière les attaques terroristes et venir lui rendre visite. Sir Henry n’est pas inquiet. Il peut leur causer plus de problèmes qu’ils ne peuvent l’imaginer. Outre la robotique, il dispose d’autres dispositifs qu’il peut appeler. Tous les systèmes de navigation, de communication, d’armement et de guidage de missiles du monde possèdent des composants essentiels fabriqués par l’une des sociétés de Sir Henry. « Les imbéciles croient que leurs armes les rendent invincibles. Dans leurs lubies paranoïaques, ils gaspillent des milliards en systèmes d’armement construit par mes entreprises, mais en réalité ils sont devenus emprisonnés de leur propre armure. Toutes les unités militaires et commerciales dans le monde peuvent être instantanément paralysées de cette pièce », se vante-t-il. La démonstration parfaite lui vient à l’esprit. Bond aimerait-il voir ce qu’il se passerait si il lâche un virus informatique clandestin qu’il a programmé dans l’un des sous-marins Polaris de la Marine royale afin que ce dernier ordonne une attaque de missiles sur Shanghaï ? Ce serait amusant. Il ordonne à ses hommes de commencer le compte à rebours.
Bâtiment de Ching.
Un garde patrouillant dans le couloir de l’étage supérieur ne signale rien d’inhabituel sur son talkie-walkie. L’indicateur de pression sur la pompe à incendie est entré dans la zone de danger rouge, ce qui fait sonner une alarme. De retour dans le couloir, le garde entend un bruit du tuyau d’incendie qui est plié dans un caisson en verre fermée. Il regarde à travers le verre et soudain la valve explose, en envoyant un torrent d’eau dans le tuyau. Le tuyau se gonfle en une fraction de seconde en brisant le caisson et renversant le garde à terre. Dans le même temps, les robinets des gicleurs de plafond des pièces du dernier étage éclatent et déversent un torrent d’eau. Dans le couloir, le tuyau d’incendie éclate et l’eau jaillit de la vanne ouverte.
Un garde patrouillant un étage en dessous remarque des gouttes d’eau venant du plafond. Il emprunte l’escalier d’urgence et remarque de l’eau qui coule dans les escaliers. À l’étage supérieur, il voit de l’eau jaillir de la valve du tuyau comme dans une bouche d’incendie ouverte. Il signale la rupture sur sa radio et essaie de fermer la vanne, mais elle a été brisé par la force de l’eau.
Dans la salle de la sécurité, on notifie le problème. L’ingénieur de maintenance se précipite vers la pompe à incendie, l’interrupteur marche/arrêt ne fonctionne pas. Il signale le problème à Sir Henry dans la salle de contrôle. Sir Henry sourit à Bond, a-t-il joué des jeux stupides ? Il dit à l’ingénieur de couper le réseau électrique. Il ordonne ensuite aux membres de sa salle de contrôle de se préparer à passer leurs systèmes sur l’alimentation auxiliaire. Il se tourne vers Bond, cette tentative pathétique de perturber ses plans n’aboutira à rien.
L’ingénieur éteint le réseau électrique du bâtiment. Toutes les lumières s’éteignent. Sir Henry ordonne à ses hommes de passer sur l’alimentation auxiliaire et de continuer le compte à rebours.
Le garde dans le couloir de l’étage supérieur indique à la salle de contrôle que le débit de l’eau a seulement légèrement diminué, la situation est totalement hors de contrôle. L’ingénieur dit qu’il va devoir fermer le collecteur principal d’incendie. Lorsqu’il tente de fermer la vanne, elle se brise dans les mains. « Je pense que nous avons un problème », dit-il à la salle de contrôle. Sir Henry est amusé par le défi. Il regarde Bond avec un respect renouvelé. Quel est le plan de Bond ? Il dit à ses hommes d’accélérer le compte à rebours.
Le garde de l’étage supérieur voit l’eau couler sous la porte d’une salle de conférence. Il l’ouvre. Le niveau d’eau dans la pièce arrive jusqu’à la tête, l’eau surgit dans le couloir en renversant garde de ses pieds et en l’amenant à la cage d’escalier. Il crie un avertissement dans sa radio alors que lui et l’eau descendent la cage d’escalier dans une cascade d’eau. Dans la salle de contrôle, Bond profite de la panique pour saisir Connie et courir vers la porte. Rodin les suit dans l’escalier et les repère alors qu’ils s’engagent dans une porte de l’étage du dessus. Rodin entre dans la cage d’escalier juste au moment où la cascade d’eau arrive. Il est renversé de ses pieds et est balayé jusqu’à sa mort.
Le compte à rebours de Sir Henry est presque terminé lorsqu’un grand torrent d’eau inonde la salle de contrôle. Il s’échappe mais la plupart de ses hommes se retrouvent noyés. Il parvient à passer au niveau supérieur. L’eau monte autour de lui. Il voit Bond et Connie transportés par l’eau dans la zone d’entretien sombre. Il met le casque de vision nocturne de Rodin et les poursuit. Bond cherche son chemin vers le trou qu’il avait découpé dans le tuyau d’égout et pousse Connie à l’intérieur. L’eau monte dangereusement tout autour d’eux. Sir Henry les rattrape dans l’obscurité en utilisant les lunettes de vision nocturne. Il combat Bond qui est handicapé par l’obscurité. Bond retrouve son chalumeau, l’enflamme et enfonce la flamme aveuglante dans la visière de Sir Henry, ce qui surcharge les circuits de la vision nocturne. Maintenant c’est Sir Henry qui est aveuglé. Bond expédie Sir Henry et plonge dans le tuyau d’égout. Il s’échappe avec Connie juste à temps.
FIN
Retrouvez plus de scripts (dont Goldeneye de Michael France) et autres éléments méconnus sur notre page Orbis Non Sufficit !
Un script très intéressant. Bon travail CJB!
Si vous êtes intéressé, je trouve (ou alors je pense) du script original ici !!!!
« http://scriptcity.com/index.php?p=product&id=40668 »
Il est à vendre et je pense qu’il est écrit par Ruggiero et Wilson.
Merci. Yep, j’ai vue cela ce matin sur CBN, ça peut être intéressant. Avant de me laisser tenter, je vais peut-etre attendre pour voir si un type n’achete pas le PDF et post sur un forum dans les prochains jours…
Voir si quelqu’un achète et post. Mais ils pourraient acheter et ne se lève pas au format PDF.
Je pense que personne ne va l’acheter dans quelques jours. Vous pouvez l’acheter sans problèmes.
Pouvez-vous imaginer que, dans le même web mis en vente au même prix, le script (ou les deux qui a écrit) de Davies et Osborne?
Je ne pense pas aussi que quelqu’un va le prendre. J’ai parcouru le site hier, et y’a pas mal de scripts JB qui me semblent plus intéressant à prendre comme TLD ou NSNA (y’a pas Davies et Osborne) car plus volumineux que 17 pages et on est plus dans l’inconnu. Vu que le site propose des PDF, dans l’idéal il faudrait que je trouve un partenaire avec lequel on achèterait chacun un script bondien qui nous plaît du site avant de se les échanger, histoire de réduire les coûts (deux pour le prix d’un). Faut t-il encore trouvé quelqu’un d’intéressé…
Eh bien, je ne sais pas si quelqu’un est intéressé. Je commence à changer ma façon de penser. Je viens de voir le lien que vous mettez le scénario original pour Bond 16 du 4 Mars 1988 (souhaiter qu’il avait été le projet de Novembre 1987). Peut-être vous trouverez publié Ruggiero / Wilson au format PDF.
J’ai le Bond 17 complet de 17 pages ; toutefois ça va prendre beaucoup de temps à traduire ! D’abord, je fini un article sur un script de NSNA.
Grand, prendre tout le temps dont vous avez besoin de traduire. Par ailleurs, vous pourrez télécharger le fichier original au format PDF comme Goldeneye Michael France?
Je voudrais aussi avoir le script original, même si elle est en anglais.
Cet article sur le script de NSNA très intéressant. Comme vous l’avez, je vais lire tous les articles sur Warhead vous avez. Superbe travail!
C’est fait. (Il n’y aura pas le script en VO, besoin de le garder au chaud pour qu’il garde sa valeur afin de l’échanger contre d’autres scripts que l’on pourra review et réduire ainsi les frais qu’engendrons Script City).
Je vous remercie beaucoup pour la traduction complète. Donc, vous pouvez lire plus de détails sur un tel court script. Un article merveilleux. Enfin, je pouvais le lire en entier. Heureusement, un jour, vous pouvez faire la même chose avec le scénario de William Davies et William Osborne du 2 Janvier 1991.
Désolé, je veux dire si vous pouvez télécharger quand vous l’avez.