Le contexte international dans les intrigues
Au fil du temps, Bond a toujours évolué dans un contexte contemporain au monde où il agissait. Ambiance guerre froide sous Sean Connery, ambiance détente sous Roger Moore, fin de l’URSS avec Pierce Brosnan (dans Goldeneye), jusqu’à la prise en compte de l’indépendance du Monténégro en 2006 (où se situe l’action de Casino Royale).
De plus, les films de James Bond (je n’ai pas lu suffisamment les livres pour les utiliser dans cet article) articulent différentes dimensions de la vie politique, économique et sociale au sein de l’intrigue. Conquête de l’espace dans On ne vit que deux fois, luttes pour les ressources pétrolières ou hydrauliques (Le monde ne suffit pas et Quantum of Solace), la trahison de l’Angleterre vis à vis des Cosaques de Lienz (Goldeneye) sont autant d’exemples de ces divers champs qui sont convoqués pour le déroulement des histoires.
Du fait de cette extension aux divers domaines, les films de James Bond vont se dérouler successivement dans différents conseils de dirigeants, et vont faire appel à des responsables fictifs d’organismes internationaux ou / et économiques.
Ainsi, l’ONU est présente en introduction de Vivre et Laisser Mourir. Les conseils internationaux entre blocs sont observés dans On ne vit que deux fois, on se déplace fréquemment dans les cellules de crises du Pentagone américain, on assiste aux conseils du Kremlin dans Octopussy, et des dirigeants de Russie dans Goldeneye. Pour participer à l’intrigue, diverses organisations deviennent alliées ou ennemies de Bond : le KGB dans de nombreux épisodes, le FBI, la CIA de Felix Leiter, la NSA dans Meurs un autre jour, les services secrets japonais (YOLT) et chinois (TND), jusqu’aux rebelles afghans (Tuer n’est pas jouer) et la mafia corse / italienne (OHMSS). Je pourrais continuer cette liste d’acteurs internationaux qui sont visibles dans les James Bond sans aucun problème. On peut aussi prendre en compte les dirigeants du Royaume-Uni qui côtoient Bond au fil de ses missions : ministre de la défense, premiers ministres (dont Margaret Thatcher), conseil des ministres (au début de Casino Royale)… On a aussi les lieux de pouvoirs où se situent l’action : Westminster, les QGs du MI6 (d’où va même partir une course poursuite dans TWINE)…
À travers ce panorama de repères contemporains, une question émerge alors : Et l’Europe dans tout ça ? Force est de constater que celle-ci est la grande absente de la saga, que ce soit l’Union Européenne elle même, ou les pays individuellement. Quoi !? alors que Bond fait appel aux ninjas japonais, et aux services de renseignements indiens et américains, il ne prend jamais la peine de se tourner ou de consulter les différentes instances du vieux continent. Pourquoi ? Je me propose d’avancer quelques éléments de réponses dans les articles suivants.
Hello,
Pas mal cet introduction. J’ai juste remarqué quelques fautes : trahison avec un s, la ville est Lienz et non Liens. Ensuite je pense que le terme “ressources hydrauliques” sera plus adéquat que “ressources aquatiques” (ceci désigne plutôt les activités de pêche).
Voilà rien de plus. 😉
Amicalement Commander 007 !
Erreurs inacceptables de ma part, surtout quand on parle de géopolitique, et d’autant plus grave que ça fait longtemps que je préparais cette article dans la tête. J’étais tellement pressé de poster ce nouvel article après deux semaines d’absence, que la rigueur orthographique a été quelque peu négligée… Je vais tenter d’améliorer ça dans mes articles suivant.
Merci pour ce petit rappel à l’ordre Commander ! 🙂