Commander James Bond France

Au Service Secret de sa Majesté – 1969

Ça n’est jamais arrivé à l’autre…

hqdefault[DVD/BA] Un cas bien singulier ici. Nous ne sommes pas sans savoir que la fameuse ligne de George Lazenby « This never happened to the other fella. » est à ce jour le seul exemple où Bond s’adresse “directement” aux spectateurs (avec peut-être pour exception la réplique finale de Casino Royale où Bond semble nous parler). Mais, d’une manière étrange, cette scène est absente de toutes les versions françaises, que ce soient les télé-diffusions, les DVD ou les VHS jusqu’à l’édition Ultimate d’il y a quelques années.

Ce qu’il y a d’encore plus singulier, c’est que cette scène a bien été doublée en 1969, puisqu’elle est même présente dans les bandes-annonces françaises ! Et, d’une manière encore plus étonnante, cette scène a été redoublée pour l’Ultimate Edition (Avaient-ils perdu les enregistrements originaux ?). Même si les cas de censures existent, cela concerne souvent des scènes de nudité ou des scènes violentes, mais rarement un simple dialogue. Une scène inhabituelle et qui a du mettre mal à l’aise les monteurs, ne sachant pas si c’était volontaire, une erreur, une blague de la production. Dans le doute, on préféra supprimer cette remarque amusante vis-à-vis de Sean Connery qui avait laissé le smoking, et enchainer directement le générique en laissant Georges Lazenby soufflant sur la plage.

Une taupe chez Sir Hilary

[P] Il ne reste que des photographies de cette séquence. À son arrivée au bureau de Sir Hilary Bray, un ‘jeune homme’ du nom de Phidian lui montre les armoiries ainsi que la devise de la famille Bond avant de se retirer et laisser les deux hommes parler affaires.

Sir Hilary explique à Bond tout ce qu’il a à savoir sur la famille des Bleuchamp. James Bond prend une statue posée sur le bureau et remarque un microphone. Phidian ayant fraichement rejoint Sir Hilary, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une taupe et qu’il a tout entendu de leur conversation. Bond et Bray se précipitent à l’étage. D’un coup de pied, 007 ouvre la porte de « l’antre » de Phidian. Il n’y a personne et Bray cherche l’enregistrement de leur conversation.

Bond sort sur le toit, par la fenêtre et prend en chasse Phidian sur les toits puis se dirige vers la Cathédrale Saint-Paul.
La poursuite continue dans les rues de Londres, menant les deux hommes à la ligne souterraine des trains postaux. Bond et Phidian finissent par tomber sur les rails et 007 envoie Phidian en face d’un train postal, qui lui sera fatal.

Phidian étant mort, Blofeld n’aurait plus de nouvelle de lui et deviendrait très méfiant. Pour dissiper ses doutes, un stratagème devait être élaboré dans laquelle un train (conduit par Q) devait se crasher dans un faux accident. À l’intérieur du train les autorités auraient plusieurs corps de personnes décédés, dont celui de Phidian. Ainsi Blofeld penserait que toutes ces personnes ont trouvé la mort durant un accident.

La scène suivante nous amenait sur le quai de la gare suisse où Bond arrive pour rencontrer Irma Bunt. Si vous êtes très attentifs, vous pourrez remarquez que l’un des articles du journal de Shaun Campbell s’intitule « 19 personnes ont été tués dans un accident ferroviaire aux heures de pointe ».

ohmss1 ohmss2De gauche à droite, et de haut en bas : Bond découvre le mouchard, la photo provient d’une brochure japonaise du film. Bond s’enfuit sur les toits pour poursuivre le malotru. Bond fait du sport à sauter partout. Le bureau de Phidian.

Et voici deux reconstitutions réalisées en vidéos (la dernière inclue notamment les story-board) :

Le tournage de la poursuite a débuté le 2 février 1979 avec les scènes à l’extérieur du collège héraldique puis dans les rues, mais jugeant que la scéne aurait « rallongé le film de manière inutile », le tournage de cette séquence fut arrêté en cours de route, avant que le passage souterrain avec le train postal ne soit filmé.

Une bague de fiançailles

[P/R] Après ses aventures au Piz Gloria, on devait voir Bond et Tracy aller acheter la fameuse bague de fiançailles où il est écrit « We have all the time in the world » chez le bijoutier vu au début du film. Un plan fut tourné, montrant Irma Bunt observant les deux amoureux dans l’ombre. Une seule photo a survécu.

8meHcfr

Les larmes d’un espion

[T] Celle-ci est très connue, puisqu’elle a été de nombreuses fois racontée par de nombreuses personnes, dont un certain George Lazenby. A la fin du film, quand Tracy meurt sous les balles d’Irma Bunt, Bond se penche sur elle, et murmure « We have all the time in the world ». Dans la première version, Lazenby était tellement ému par cette fin qu’il se mit à pleurer. C’est à ce moment que Peter Hunt lui demanda de retourner la scène, parce que « Bond ne pleure pas ». Comme quoi, à autre temps, autres moeurs…

Quelques scènes ressuscitées

[DVD] Quelques scènes absentes des premiers montages français ont fait leur apparition dans les nouvelles éditions DVD : on a notamment une scène où la version française manque, une fois que Bond a quitté Tracy et Draco pour enquêter chez l’avocat Gumbold. Une scène nous montre le père et la fille discutant dans le taxi de Bond. Tracy laisse entendre qu’elle n’est pas insensible à l’espion anglais. Son père s’emballe immédiatement, mais Tracy lui interdit de forcer la main davantage à Bond : « ce qui arrivera arrivera » dit-elle.

On peut voir aussi quelques plans rajoutés du contact de Bond en Suisse. Après avoir suivi Bond lors de son arrivée, on le retrouve quelques jours plus tard dans la station touristique dans la montagne voisine du Piz Gloria. Il essaie de négocier une montée au Piz Gloria auprès d’un des gardes du téléphérique qui le repousse violemment. Celui-ci décide alors d’y aller par ses propres moyens.

Commenter

Bienvenue sur CJB

Translate the page with Google Translate :


Catégories

Nos partenaires du Club James Bond France

Notre Facebook :

Parce qu’un petit like/commentaire fait toujours plaisir ! 😉

%d