Cette année nous fêtons les anniversaires de trois films, mais James Bond n’est-il pas un personnage littéraire avant tout ?
En 2015, le roman Moonraker souffle ses 60 bougies, L’Homme au pistolet d’or ses 50 et, accessoirement, The Killing Zone fête ses 30 ans. En 2005, deux séries dérivés voyaient aussi le jour : La jeunesse de James Bond, puis The Moneypenny Diaries.
Écrit par Samantha Weinberg (sous le pseudonyme de Kate Westbrook), The Moneypenny Diaries est constitué de trois romans et de deux nouvelles (ces dernières sont extrêmement difficile à se procurer). Ces récits, qui n’ont hélas jamais été traduit en français, relatent la vie de Miss Moneypenny, la secrétaire personnelle de M. Ils sont considérés comme des spin-off des livres, dont l’action se déroule entre plusieurs aventures de 007.
Le synopsis est le suivant :
Dix ans après la mort de sa tante Jane Vivien Moneypenny (et pas Eve), Kate Westbrook hérite d’un legs extraordinaire : ses journaux intimes. Ceux-ci démontrent que, contrairement à la croyance populaire, elle ne s’est pas cantonnée au rôle de spectatrice pendant que James Bond était au cœur de l’action. En effet, comme pour The Authorised Biography Of 007, la « vraie » Moneypenny et ses collègues auraient inspirés les personnages des romans de Ian Fleming.
Pour Moneypenny, le mystère s’étend jusqu’à son enfance au Kenya (Afrique), lorsque son père disparaît inexplicablement durant la Seconde Guerre mondiale. Elle n’est encore qu’une jeune londonienne dans les années 1960 qui tombe sans le savoir sur la piste de son père. Dans la position qui est la sienne, au sein des services secrets britanniques, il n’y a aucun fichier auquel elle ne peut accéder et aucun document qu’elle ne peut lire. Toutefois, elle doit décider si cela vaut la peine de tout risquer, son travail, sa sécurité et même la sécurité internationale pour la possibilité de retrouver son père vivant. Moneypenny devra aussi retrouver une taupe opérant au sein du MI6…
Bien que le concept puisse paraître assez casse-gueule, ces romans sont finalement une grande réussite. Ils sont solidement ancrés dans l’univers littéraire de notre héros, intéressants, et nous offrent une belle leçon d’Histoire en ayant pour contexte la Guerre Froide. Découvrons donc la vie de Jane Moneypenny à travers de brefs résumés de ces écrits !
Guardian Angel
Ce roman est traité comme s’il s’agissait vraiment d’une collection de journaux de Moneypenny. Sa nièce, Kate Westbrook, en a hérité après la mort de sa tante. Chaque chapitre (qui correspondent à un mois de l’année) débute par de courts commentaires de Kate avant d’être suivi par les « vrais » écrits manuscrits de Moneypenny.
Les extraits sont tirés de l’année 1962 et une grande partie de l’intrigue traite de Cuba. Jane Moneypenny prend part à des réunions avec M dans lesquels sont évoqués le débarquement de la baie des Cochons et l’opération Mongoose, opérations des États-Unis pour tenter de déstabiliser ou de renverser le gouvernement communiste de Fidel Castro. Elle écrit ses journaux à la suite d’une promesse faite à son père. Cependant, vu que ce type d’écrit est interdit au sein des services secrets britanniques, elle les garde cachés.
Les choses deviennent problématiques lorsque Richard Hamilton (l’architecte), son nouveau « petit ami », commence à adopter un comportement suspect et qu’un autre homme, du nom de David Zach, commence à faire pression sur elle. Moneypenny lui révèle ce qu’elle sait sur la position du Service concernant Berlin en échange d’informations sur son père disparu. Après hésitation, Moneypenny raconte à Bill Tanner, chef d’état-major de M, ce qu’il se passe. Ce dernier lui dit de continuer comme si de rien n’était pour tenter de découvrir le fin mot de l’histoire.
Pendant ce temps, James Bond a récemment perdu Tracy et son état psychologique ne fait qu’empirer de jour en jour. Celui-ci est finalement capturé au cours d’une mission à Cuba. Moneypenny, après avoir rencontré le président Kennedy et discuté de ce que 007 a découvert (une taupe possible au sein des américains et l’Opération Anadyr – qui était une opération secrète de déploiement militaire soviétique à Cuba), se rend sur l’archipel sans autorisation.
Là-bas, elle offre un émetteur-récepteur à l’agent secret et le sauve alors qu’il semblait voué à la mort. M est impressionné par Moneypenny.
Elle part ensuite pour une autre mission à Cuba avec Bond afin de récupérer l’émetteur-récepteur qu’ils avaient laissé et obtenir des preuves photographiques d’installation de rampes pour missiles nucléaires. L’opération est un succès et s’en suivent les événements de ce qui a été surnommé la « crise des missiles de Cuba » (discours télévisé du président Kennedy, blocus, defcon 2, etc… jusqu’au retrait des rampes de missiles).
Après son retour à Londres, Moneypenny doit continuer à jouer le jeu avec Zach. Richard, qui s’avère ne pas être impliqué dans le chantage, se montre et l’aide à faire face au colonel Boris du KGB qui venait de s’introduire chez elle. Hamilton se fait tirer dessus mais survit, la secrétaire apprend alors qu’il ne travaille pas contre elle, mais qu’il est en réalité un espion du même camp qu’elle, et qu’elle ne connaît même pas son véritable nom.
Moneypenny n’a pas obtenu d’informations sur son père de la part de Zach mais elle obtient quelques pistes en rapport avec un certain Derring-Jones, un collègue de son père Hugh. La disparition de celui-ci fait suite à une opération visant à émettre une demande de sauvetage aux Allemands après avoir simulé le crash d’un de leurs avions. Ceci afin de récupérer un livre sur le bateau de sauvetage qui permettrait de déchiffrer les codes ennemis (c’est l’Opération Sans-Pitié, qui a été imaginé par Ian Fleming lui-même). Cependant deux bateaux sont arrivés et Hugh s’est sacrifié en attirant les Allemands sur l’une des deux embarcations pour permettre à ses collèges de s’enfuir avec l’autre. À la fin du roman, Moneypenny apprend que son père n’est pas mort en 1940 et refuse de croire que James Bond est mort au Japon.
Il est aussi question de traîtres au sein du Service durant tout le long du roman. On apprend également beaucoup de choses sur l’enfance de Moneypenny au Kenya et sur la relation qu’elle avait avec son père et sa sœur cadette Helena. Elle rencontre le major Boothroyd (Q) qui l’aide à choisir une arme et s’entrainer au stand de tir. Par ailleurs, il est dit que Moneypenny a un chien nommé Rafiki et que Bond a brièvement revu Blofeld en Espagne entre les romans Au service secret de Sa Majesté et On ne vit que deux fois. Kate rencontre aussi Bill Tanner dans le présent.
Secret Servant
Ce nouvel épisode de The Moneypenny Diaries commence avec une introduction de Kate Westbrook. Celle-ci raconte qu’elle a été congédiée de son travail pour avoir essayé de publier les journaux de sa tante, ce qui est une violation de la Loi sur les secrets officiels. Secret Servant traitent des journaux de l’année 1963 et des quatre premiers mois de 1964. On commencent là où le premier roman s’est arrêté : la mort présumée de James Bond après qu’il ait tué Blofeld au Japon, la découverte de plusieurs traîtres au sein du MI6 : Guy Burgess, Kim Philby…, et l’hospitalisation de Richard Hamilton. Dans le présent, six ans se sont écoulés entre les deux livres.
L’histoire suit deux fils principaux : celui de Moneypenny essayant de découvrir le sort de son père, et une enquête en cours pour découvrir une taupe au MI6. À la suite d’un lavage de cerveau par les soviétiques, 007 tente d’assassiner M. La tentative échoue, et il est envoyé vers Francisco Scaramanga, une mission potentiellement mortelle. Richard Hamilton est quant à lui tué par Boris. Kim Philby, un espion à la solde du KGB infiltré au sein du MI6, est parti s’installer en URSS, mais il semble qu’il y ait toujours une fuite. M demande à Jane Moneypenny de se lier d’amitié avec la femme de Philby, Eleanor, pour la réconforter et l’empêcher d’aller rejoindre son mari en Union soviétique ; elle échoue. Par conséquent, le MI6 imagine plusieurs solutions pour ramener Kim Philby en Angleterre, comme la possibilité de le kidnapper ou de lui offrir l’asile.
Finalement Moneypenny se rend quelques semaines en URSS sur les ordres de M pour tenter de convaincre Eleanor Philby de sortir du pays. En fin de compte, son mari semble aussi vouloir quitter l’URSS. Cependant, il s’agit d’un piège du Colonel Boris qui a pour but de « kidnapper » Moneypenny. Il s’avère que Boris a subi une série d’échecs ces dernières années et que son propre camp semble vouloir se débarrasser de lui ; il espère que Moneypenny puisse l’aider à obtenir l’asile en Grande-Bretagne. À cette fin, Boris lui montre la tombe de son père (celui de Jane).
Bill Tanner apparaît, et délivre Moneypenny des mains Boris avant de le capturer. De retour en Grande-Bretagne, Boris essaie toujours d’obtenir l’asile en prétendant connaître le nom d’une taupe au MI6. Cependant, il est échangé aux Soviétiques contre le retour d’un espion britannique, Greville Wynne. Néanmoins, avant de partir, Boris livre la vérité à Moneypenny sur son père. Il s’avère que ce dernier a été emprisonné à Colditz pendant la Guerre et qu’il s’y est évadé. Durant sa fuite il est tombé sur des troupes de l’armée rouge qui l’on pris pour un espion allemand avant de l’envoyer au siège du SMERSH à Moscou. Hugh Moneypenny est de nouveau parvenu à s’évader, et a trouvé refuge chez une famille de paysan près de la frontière finlandaise. Il y est décédé le 16 août 1945 à la suite d’une pneumonie attrapée à Colditz.
Moneypenny est heureuse d’apprendre que son père est mort en homme libre. Le MI6 apprend également que James Bond aurait un fils avec Kissy Suzuki, mais cela ne lui est pas révélé.
Le livre se termine par quelques questions. Kate Westbrook essaye maintenant d’utiliser les journaux de sa tante afin de découvrir qui était la taupe, car elle est convaincue que sa tante était peut-être la seule personne à le savoir. Il y a aussi une éventuelle histoire d’amour qui se construit entre Moneypenny et Bill Tanner…
Final Fling
Troisième et dernier roman de The Moneypenny Diaries (paru en 2008), Final Fling possède une particularité. Effectivement, contrairement aux deux précédents, des chapitres entiers sont consacrés à Kate Westbrook.
L’histoire reprend en 1964 avec Miss Moneypenny qui soupçonne toujours l’existence d’une taupe au sein du SIS (MI6). Pendant ce temps, deux hommes s’installent dans l’immeuble des services secrets : le Colonel Christopher Hunter (Deputy Chief) et Percy Warren (Deputy Cabinet Office Secretary), envoyés par le Premier Ministre afin d’endiguer les fuites. Moneypenny est envoyée en remplacement à la station J (Jamaïque), où elle se sent mise à l’écart ; par ailleurs Bill Tanner semble être de plus en plus distant avec elle. Elle renoue avec Mary Goodnight (l’ex-secrétaire de 007) et reste pour son mariage. Lorsqu’elle apprend que 009, qui avait disparu, est de retour (mais ayant contracté une maladie inconnue), elle retourne à Londres avec Bond, sans en avoir demandé l’autorisation. 009 meurt des suites de sa maladie (plus tôt, 007 avait été envoyé sur une mission pour mettre la main sur les échantillons d’un virus qu’un certain Dr Marchès envisageait de vendre). Maintenant à Londres, Moneypenny est affectée comme secrétaire de Hunter puisque, M déclare s’être habitué à sa remplaçante, Miss Comely.
Les choses se corsent lorsque Hilary Quatermayne, l’ex secrétaire de 009, se confesse, et avoue à Moneypenny qu’elle s’est faite abordée par un homme du nom de Nikolai (Nico). Celle-ci lui avait évoqué la mission de 009 à Vienne. Moneypenny craint maintenant que Nico puisse être la taupe, mais lorsqu’elle en informe Dorothy Fields (la personne chargée par M d’enquêter sur les fuites internes), celle-ci lui apprend que 009 était déjà repéré avant son arrivée à Vienne. La fuite semble décidément venir de quelqu’un de haut-placé au SIS…
Hunter, qui semble vouloir prendre la place de M, congédie Bond du service. Moneypenny tombe sur Nico au parc. Celui-ci lui dit que le KGB essaie de le tuer à cause de ce qu’il sait sur le traître du SIS. Nico ne sait pas qui est le traître, mais il donne à Moneypenny son nom de code : « Colin ». Il se trouve que Colin est aussi le prénom du jeune frère décédé de Bill Tanner, elle commence donc à douter de ce dernier. Quelques jours plus tard, Nico meurt du même virus que 009.
Moneypenny n’ayant apparemment plus d’amis dans le service tente de démissionner, mais M n’est pas d’accord et organise un rendez-vous avec lui et Bond. Ce deux là l’informent qu’ils cherchent également la taupe au sein des personnes les plus accrédités du SIS. Le retrait de 007 du service actif a également été conçu pour débusquer le traitre. Ils espèrent que celui-ci sera intéressé par l’achat du virus du Dr Marchès (007 a fait croire qu’il avait gardé un échantillon lors de sa précédente mission et que maintenant mis à la porte, il compte le vendre au plus offrant).
Par ailleurs, si M avait affecté Moneypenny comme secrétaire de Hunter, c’était dans l’espoir qu’elle y découvre quelque chose. Maintenant il lui annonce qu’elle sera affectée au collègue de Hunter, Percy Warren.
Bond et Moneypenny apprennent que Hunter a une relation avec Miss Comely. En 1965, Warren convoque Moneypenny dans son bureau, celle-ci raconte à contrecœur le plan de M sur la recherche de la taupe et celui-ci lui répond qu’elle n’existe pas. Pour Warren, les fuites ne viennent que de la mauvaise organisation des services secrets et la taupe est le fruit de l’imagination de M qui serait devenu paranoïaque. En février M démissionne (il reviendra cependant en fin d’année), et Moneypenny est affectée comme secrétaire de son remplaçant, Sir Jack Gavascon. Bond est réhabilité, Hunter et Waren s’éloignent quant à eux du bâtiment des services secrets.
Pendant ce temps, à l’époque actuelle, Kate Westbrook essaie elle-aussi de trouver le traître, ainsi que de découvrir la vraie nature de la noyade de sa tante. Elle va à Outer Hebrides, dans l’ancienne maison de sa tante en Écosse. En interrogeant les habitants du coin elle découvre que le corps d’un autre homme a été retrouvé non loin de sa tante, le jour de sa mort. Après son départ, Kate a peur d’être suivie. Elle rencontre Macintyre, du MI6, qui la met à nouveau en garde contre publication des journaux de sa tante. Il va même jusqu’à lui proposer un poste d’enseignante à Harvard pour l’éloigner du pays. Kate ne mord pas à l’hameçon, et cherche Hunter. Quand elle le rencontre, elle est convaincue qu’il n’était pas la taupe ; il n’ajoute aucune information utile. Se rapprochant de la vérité, Kate va voir Dorothy Fields qui lui révèle que M avait composé un vaste fichier sur la taupe et qu’il aurait pu le confier à Moneypenny peu avant de mourir.
De retour à Outer Hebrides, Kate apprend que « Colin » était sur l’île peu avant que sa tante ne décède, elle retourne à Londres. Après une poursuite en voiture (on apprendra à la fin du roman que les poursuivants étaient russes), Macintyre donne à Kate le journal septembre/octobre 1990 de sa tante qui est morte le 9 ou 10 octobre de cette même année.
Les écrits révèlent que l’état de santé de M s’était dégradé en 1989 et que les médecins ne lui donnaient plus que quelques jours à vivre. Avant de mourir, M a fait venir Miss Moneypenny chez lui et lui a dit qu’il avait trouvé l’identité du traître ; il meurt cependant avant de pouvoir le lui révéler. Après l’enterrement, Jane reçoit un paquet contenant le dossier de M qui désigne clairement Percy Warren comme le traître du SIS à l’époque. Il est aussi dit que Moneypenny avait trouvé une sorte d’amant dans ses vieux jours et Kate suppose qu’il s’agissait de Randy Macallan, un habitant de l’île de sa tante qu’elle avait rencontré plusieurs fois durant son enquête…
Moneypenny prend contact avec Percy Warren, et lorsque celui-ci la rencontre chez elle, il admet avoir été la taupe du SIS. Elle lui propose alors de faire de la voile en sa compagnie le lendemain. Il n’est pas exactement dit ce qu’il s’est passé, mais Moneypenny et Warren moururent en même temps par noyade dans un « accident » ; elle s’était cependant préparée à mourir et voulait que Warren paye pour ses actes passés.
Dans le présent, Kate reçoit de la part du cabinet d’avocat de sa tante, le dossier que M avait constitué sur la taupe et poursuit son idée de publier les journaux de sa tante. Un début de romance entre elle et Macintyre se constitue et il est fortement sous-entendu à la fin du roman, que Randy Macallan pourrait être en réalité James Bond…
Les nouvelles
Moneypenny’s First Date With Bond
Publiée dans le numéro du 11 novembre 2006 du Spectator, cette nouvelle décrit la première rencontre entre Moneypenny et James Bond alors qu’il vient juste d’être affecté à la section 00. Il l’emmène chez Scott, où ils passent une belle soirée innocente. Moneypenny se méfie au premier abord et encore plus lorsqu’elle découvre que Bond a fréquenté d’autres secrétaires. Il en a notamment amené une au même restaurant, où ils ont commandé le même repas. Plus prudente que jamais, Moneypenny semble se servir de son bouclier contre Bond, l’avertissant que son charme ne va le mener nulle par, mais qu’il ne doit pas cesser d’essayer… (Contrairement aux romans, il n’y a pas de passage dans le présent où Kate s’exprime).
For Your Eyes Only, James…
Publiée dans le numéro de novembre 2006 de Tatler, cette nouvelle raconte la journée du 20 septembre 1956 entre Bond et Moneypenny à Royale-les-Eaux. La mission de 007 consiste à tuer un trafiquant d’armes Afghan, ancien « allié » du MI6 qui a conclu un pacte avec les soviétiques. Moneypenny doit l’aider en lui fournissant un alibi pour le meurtre. Pour cela, ils passent la nuit ensemble dans le même lit et font croire aux gens qui les surveillent qu’ils font l’amour. Plus tard dans la nuit, pendant que Moneypenny lance un enregistrement de leurs voix, Bond sort de la chambre et abat la cible. Le directeur de l’hôtel accompagné d’un des gardes du corps de l’Afghan et de deux gendarmes, demande à Moneypenny où est passé Bond car ils veulent lui parler. Cependant, celui-ci n’est toujours pas rentré. Finalement, il sort des toilettes et les hommes partent.
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