Le second et dernier film de Timothy Dalton dans le rôle de James Bond fête les 25 ans de sa sortie aux USA !
Avec le temps, certains James Bond sont reconsidérés et parviennent à se faire une place parmi nos tops des Bond que l’on aime. Permis de Tuer fait partie de ces 007 qui, au même titre que Au Service Secret de sa Majesté, a retrouvé Grâce aux yeux des fans.
Il y a beaucoup de facteurs qui ont nuit au film lors de sa sortie en 1989. On peut citer la promo désastreuse, le changement de nom (« License Revoked »), le PG-13 (la première fois qu’un Bond est interdit aux moins de 13ans) et la sortie estivale comme facteurs défavorables.
Pour son second film dans le smoking de l’espion britannique, Timothy Dalton entraîne Bond où il n’a jamais été. On y retrouve un agent déterminé, froid et implacable qui ira jusqu’au bout pour venger son ami Félix Leiter.
Il y a malgré tout un reproche qu’on pourrait faire à ce film (et ce n’est pas l’horrible coiffure de Dalton au casino). Une histoire qui se passe majoritairement aux USA et tournant autour d’un trafiquant de drogue intouchable, c’est très…peut-être trop US pour un 007. Mais peut-on dire que 007 s’est américanisé et que « Permis de Tuer » doit être rangé à côté de Die Hard ou Lethal Weapon plutôt qu’à côté de ses petits camarades ? Que nenni !
Il y a tous les éléments d’un bon 007 : un excellent méchant, deux séduisantes Girls au caractère bien trempé, des décors enchanteurs, des gadgets concoctés par un Q de retour sur le terrain, une scène dans un casino, des cascades spectaculaires (on a tous en mémoire cette scène avec les camions citernes) et même le retour d’un Félix Leiter vu précédemment dans Vivre et Laisser Mourir. Mais ce n’est pas tout ! Il possède aussi, pour la première fois, un Bond qui correspond parfaitement au personnage dépeint par Ian Fleming.
Les temps changent, les films de Pierce Brosnan ont assujettis 007 à ses gadgets et un ras de marée d’effets spécieux plus que douteux a fini par engloutir la performance du malheureux Pierce.
Les Jason Bourne et l’arrivée de Daniel Craig en 2006 ont montré qu’il fallait offrir des espions plus réalistes, plus durs.
Finalement, le malheur de Timothy Dalton et de Permis de Tuer est d’être arrivé une dizaine d’année trop tôt. Le Gallois qui se vit offrir le rôle dés 1968 aura offert à la franchise un portrait fidèle du personnage des romans de Fleming et continue aujourd’hui de faire fantasmer les fans sur ce qu’aurait pu être son 3ème film.
Et vous, quel est votre avis sur Permis de Tuer ?
Pour remonter le temps, nous vous proposons quelques interviews d’époque et, si vous êtes sages, une galerie avec des photos « rares » pourrait faire son apparition sur le site ou la page FB de CJB !
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