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MGM face à un procès pour l’absence des Bond "hors-séries" dans ses coffrets Blu-Ray

The Hollywood Reporter reportait hier un procès un peu « insolite » de prévu à propos des dernières éditions Blu-Ray de 007.

À Washington, une certaine Mary Johnson poursuit MGM et 20th Century Fox Home Entertainment avec d’autres personnes qui ont acheté le coffret Bond 50, Celebrating Five Decades of Bond 007 (2012) sur lequel l’emballage qui indique : « Tous les films de Bond réunis ensemble pour la première fois ». Sauf que, au final, ce coffret (comme tous les autres) n’inclue pas les deux films non produits par EON qui sont Casino Royale de 1967 et Jamais plus jamais (1983)…

La parodie de Casino Royale prend son origine au moment où Ian Fleming a vendu les droits cinématographiques du roman à Gregory Ratoff en 1955. À la mort de Ratoff en 1960, sa veuve a vendu les droits à son ancien agent, Charles K. Feldman (qui avait déjà acheté 50% des droits à Ratoff plus tôt). Grâce à cela, Feldman a plus faire Casino Royale en 1967. C’est en 1999 que EON récupère les droits droits cinématographiques du roman lors d’un procès opposant EON/Danjaq/MGM à Sony/McClory (Sony, qui avait précédemment récupéré les droits de Casino Royale, les céde alors contre les droits partiels de la MGM sur Spider-Man).

Jamais plus jamais existe quant à lui parce que Kevin McClory avait poursuivi Ian Fleming pour plagiat lorsque ce dernier a publié le roman Opération Tonnerre. En effet, le scénario de ce roman s’inspire fortement de scripts développés par Fleming, McClory, Jack Whittingham, Ernest Cuneo et Ivar Bryce pour créer le tout premier film de James Bond. À l’issue d’un procès en 1963, McClory a acquis les droits cinématographiques de roman, ce qui a permit à Jamais plus jamais de voir le jour vingt ans plus tard (voir les dossiers La route vers Opération Tonnerre et Warhead). En 1997, MGM récupère les droits de distribution du film et en 2013 EON récupère tous les droits sur Opération Tonnerre auprès des héritiers de McClory.

Les avocats de Johnson ont identifié une violation présumée de la Loi sur la protection du consommateur de Washington et Johnson déclare « ne pas avoir reçu le produit qu’on lui a fait croire qu’elle achetait ». Les plaintifs et leurs représentants disent que les écritures sur les coffrets de James Bond sont fausses, qu’elles induisent en erreur les consommateurs et qu’elles constituent des pratiques commerciales déloyales et trompeuses qui violent la loi. Ils ajoutent qu’il manque le charismatique David Niven de Casino Royale « qui était le premier choix de Ian Fleming pour l’acteur qui devait incarner James Bond en film ».

La MGM déclare quant à elle que « les collections DVD et Blu-ray de James Bond, qui énumèrent clairement les films inclus, ont satisfait des millions de consommateurs à travers le monde. Nous avons l’intention de nous défendre vigoureusement contre ces revendications frivoles ».

Source : The Hollywood Reporter.

Clement Feutry

Fan passionné de l'univers littéraire, cinématographique et vidéoludique de notre agent secret préféré, Clément a traduit intégralement en français le roman The Killing Zone et vous amène vers d'autres aventures méconnues de James Bond...

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