Commander James Bond France

C’est la voiture la plus connue de 007, elle apparaît dans beaucoup (trop ?) de ses films et un certain nombre d’autres médias. Dave Worrall avait écrit sur le sujet en 1991 sous le titre de The Most Famous Car in the World (que je n’ai pas lu car les exemplaires d’occasion valent maintenant chers). Le sujet méritait un autre livre et je ne m’attendais pas à grand-chose de celui-ci, juste à un livre qui traite le sujet de manière sommaire & incomplète tel que No Time to Die: The Making of the Film. Au final je fus agréablement surpris.

Alors James Bond’s DB5 de Simon Hugo et Will Lawrence c’est quoi si ce n’est un livre qui traite de l’Aston Martin DB5 (ou devrait-on dire « des » DB5) de notre agent secret secret préféré de 1964 à 2020 ? C’est avant tout un livre complet sur le sujet. Le format du livre en tant qu’objet annonce déjà la couleur : la chose est de dimensions massives et donne l’impression de peser 15 tonnes en main ; ce que les Anglais appellent coffee table book car le lire dans votre lit est peu pratique. (Et oui, la couverture est malheureusement une fois de plus une feuille volante).

Au début quelques pages sur l’histoire d’Aston Martin en général et sa DB5 avant-Bond, ça parait un peu court, mais être allé à l’essentiel est peut être une bonne chose. Le cœur du livre concerne bien entendu le tournage des différents films dans lesquels Bond est au volant de la voiture. Et je dois dire avoir appris pleins de choses alors qu’il est pourtant rare de m’étonner après tout ce que j’ai plus lire sur Bond.

Vous apprendrez notamment comment les effets spéciaux des gadgets ont été réalisés, comment différencier (de manière claire) la voiture qui avait des gadgets de celle qui n’en avait pas sur le tournage de Goldfinger ; qu’une prise ratée absente du film se retrouve pourtant dans une bande-annonce de ce film ; les raisons du changement de plaque sur GoldenEye ; ou encore pourquoi une DB5 a doublé le son du moteur de la DBS d’Au service secret de Sa Majesté

Les chapitres consacrés à Goldfinger et Opération Tonnerre sont vraiment les mieux traités et regorgent d’une foule d’information sur les voitures utilisées et le tournage sans pour autant ne jamais vous assommer de blabla technique que seuls les garagistes ou fans de voitures pourraient comprendre. Les parties dédiées aux films de Brosnan sont quant à elles cruellement moins détaillées alors que, paradoxalement, ces films étant plus récents il doit y avoir davantage d’archives et témoins encore en vie à dispositions des auteurs… La partie sur Le monde ne suffit pas (scène coupée) ne fait que quelques lignes !

Heureusement arrivé aux films de Craig les choses sont un peu plus détaillés, avec notamment Skyfall qui possède toute une section sur les miniatures utilisées lors de la séquence de la destruction de la DB5. On remarque que la section dédiée à Mourir peut attendre était écrite avant la sortie du film (ce qui fait qu’un gadget non présent dans le film est mentionné).

Mais ce qu’il y a de bien avec James Bond’s DB5 c’est que ce n’est pas qu’un livre à propos des films, mais aussi de la vie des DB5 de 007 en dehors de ceux-ci. Ainsi les autres voitures gadgétisées crées uniquement dans le but de promouvoir les films vont être traitées, tout comme les tournées promotionnelles autour du monde lors de la Bondmania avec les apparitions des véhicules dans des émissions TV. La vie des voitures bondiennes après les films (comme les changements de propriétaire, vente aux enchères) sont répertoriés (le vol de la DB5 originale en 1997 est mentionné, mais pas traité).

BMT 216A dans l’épisode “Un parfait homme du monde” du Saint.

On retrouve également des mentions d’apparitions de DB5 bondiennes comme dans Le Saint, celle du personnage de Roger Moore dans L’Équipée du Cannonball ou de Lazenby dans Le Retour des agents très spéciaux. À côté de cela on nous parle également des DB5 du récent programme de continuation, des modèles miniatures (tels que la célèbre de Corgi) et nous mentionne son apparition dans les jeux-vidéos 007 Racing et Forza Horizon 4 (le livre oubliant au passage Espion pour cible, Bons baisers de Russie, Bloodstone et son apparition dans une bande-annonce de GoldenEye : Au service du Mal).
Parmi les autres grands absents du livre que l’on regrette : les apparitions de DB5 dans les bandes dessinées (tels que Permission to Die), les romans (tels que The Man with the Red Tattoo), James Bond Jr., le jeu de rôle sur table et l’absence de mentionner la DB5 dans les premiers scripts de Bond 17.

Et comme vous avez plus le voir sur les précédentes photos, le livre contient une abondance d’illustrations, dont pas mal de rares.

Bref si vous êtes en mesure de lire l’anglais (il n’y a pas de traduction française), James Bond’s DB5 est un livre à avoir dans votre bibliothèque.

Clement Feutry

Fan passionné de l'univers littéraire, cinématographique et vidéoludique de notre agent secret préféré, Clément a traduit intégralement en français le roman The Killing Zone et vous amène vers d'autres aventures méconnues de James Bond...

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