Le rendez-vous de la semaine sur CJB, c’est bien sûr la critique garantie sans spoiler de l’épisode de Penny Dreadful !
Penny Dreadful a un énorme avantage par rapport à d’autres séries, John Logan est à la fois le créateur et le showrunner de la série. Il peut donc continuer à faire évoluer l’univers qu’il a installé lors de l’épisode pilote, tout en apportant une continuité à son récit et aux personnages qui le composent.
Nous avons donc un épisode qui reprend les éléments mis en place lors des trois précédents épisodes, tout en continuant de « réinventer » les personnages phares de la mythologie de l’Horreur.
Après Victor Frankenstein dans l’épisode précédent, nous avons l’occasion de découvrir un peu plus la personnalité du Dorian Gray de John Logan.
Nous le découvrons blasé face aux plaisirs de la chair, l’épisode s’ouvrant par une scène d’orgie tout en « poésie », mais semblant s’émerveiller face à la beauté des plantes. L’occasion d’avoir une fois de plus des dialogues savoureux entre son personnage et celui de Vanessa Ives, tout en sous-entendus. Il est d’ailleurs amusant de voir que si la Belle semble pratiquement baver sur Dorian Gray, celui-ci semble plutôt la voir comme l’un des plus grand mystère de Londres. Une énigme à résoudre. Ce qui contraste avec son goût pour la gente féminine.
Son autre visage commence tout doucement à être dévoilé et il semblerait que sous ses airs de « sauveur » se cache un véritable monstre.
Au propre, comme au figuré.
C’est dans ces moments qu’on ne peut que s’extasier devant le talent de dramaturge de John Logan.
En réalité, cette épisode est assez similaire à l’épisode 3. Nous avons d’un côté le fil rouge de la série, à savoir la traque de la fille de Sir Malcolm parmi le « half-world » et de l’autre, la mise en avant d’un des personnages : Dorian Gray. L’épisode commence et se termine par une scène avec lui. Bouclant l’arc narratif définissant le personnage.
La fin de cet épisode 4 est d’ailleurs quelque peu « dérangeante ».
Après la scène entre Silva et Bond dans Skyfall, John Logan nous ressert le même moment de malaise. En réalité, le problème ne vient pas réellement de ces plaisirs au masculin, mais bien du fait que cela tombe comme un cheveux dans la soupe. Elle sonne presque faux.
Est-elle là uniquement pour le plaisir de montrer les deux « beaux gosses » de la série ensembles ?
Excellente question. Si la scène d’orgie a une réelle portée sur l’histoire, cette séquence-ci me semble plus discutable.
En bref, c’est encore un très bon épisode qui nous est offert. L’intrigue se déroule sans accro en approfondissant les personnages et en mettant en évidence les liens entre eux.
Et, cerise sur le gâteau, nous avons l’occasion de découvrir le fameux Démon sensé contrôler le « half-world ». Le seul point discutable reste la scène finale de l’épisode qui, malgré sa réalisation impeccable, tombe à plat.
Par ailleurs, Showtime a annoncé mercredi dernier qu’elle renouvelait la série pour une saison 2 de 10 épisodes (et plus si affinité). Début de la saison 2 en 2015.
[Penny Dreadful] Les 50 nuances de Dorian Gray

[…] dois bien vous avouer que après l’épisode 4, j’ai eu une petite baisse de “foi”. Peut-être est-ce dû aux nombreux […]
[…] tout naturellement que John Logan reprend son intrigue là où il l’a laissé après l’épisode 4 pour continuer à mettre en place les éléments qui serviront à l’épisode […]
[…] 2 – Séance (La Séance) Episode 3 – Resurrection (Résurrection) Episode 4 – Demimonde (Le Demi-Monde) Episode 5 – Closer Than Sisters (Une amitié fusionnelle) Episode 6 – What Death Can […]