Commander James Bond France

[Calendrier de l’avent 2018] Quelques anecdotes sur Bond…

Comme en 2015, cette année nous avons proposé chaque jour de décembre sur notre Facebook une sorte de calendrier de l’avent avec des anecdotes sur Bond. Si vous l’avez êtes passé à coté ou n’avez pas Facebook, voici ce que vous aviez loupé :

Calendrier Bond 2018 (1)

Lors du renouveau littéraire de 1981 sous la plume de John Gardner, les fans de l’agent 007 ont plus découvrir une nouvelle voiture gadgétisée pour James Bond : une Saab 900 Turbo, sa « Silver beast ».
Afin de promouvoir le roman (et surtout son propre véhicule), Saab a même été jusqu’à construire une réplique grandeur nature de la voiture avec quelques gadgets.

Silver beast (22)

Ce que l’ont sait moins, c’est que hormis chez Gardner, la Saab 900 Turbo se permet d’autres apparitions dans l’univers Bond : c’était en 1986 dans des comics suédois de Semic : « Data Terror » et « Sista paret ut » (dans ce dernier elle est bleue et gadgétisée avec un éjecteur de boules de feu dans le coffre, une mitrailleuse sur le toit et des scies circulaires à l’avant).

Bien sur si vous voulez en savoir plus sur Bond et Saab : ici.

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En 1941, inspiré par des commandos de renseignement allemands, Ian Fleming (le créateur de Bond), alors assistant du directeur du renseignement naval, commence à créer la 30 Assault Unit qu’il surnommera « mes Peaux-Rouges ». Il s’agissait d’un commando de soldat britannique qui évoluerait parallèle des premières lignes et qui aurait pour objectifs de se rendre dans les QG ennemis afin d’y saisir renseignements, codes, nouvelles armes, Egnimas, rapports, scientifiques, et autres trésors de guerre, avant qu’ils ne soient détruits par l’ennemi. L’unité est passée d’une force d’environ 60 hommes en 1942 à près de 450 vers la fin de la guerre où elle sera une des premières forces armées britanniques à entrer dans Paris avec le général Leclerc ou à franchir le Rhin pour poursuivre la guerre sur le territoire allemand. Un de ses membres n’était autre que Patrick Dalzel-Job.

Parmi les hauts faits de la 30 Assault Unit on peut citer la capture des archives complètes de la marine allemande à Tambach (plusieurs centaines de tonnes de documents !) ; Fleming se rendra lui-même sur place pour admirer le trésor saisi.

Dans le roman « Solo », William Boyd a fait de Bond un soldat de 30 Assault Unit (bien que en réalité l’objectif du Débarquement de la 30 UA était une station radar allemande à Douvres-la-Delivrande, et non un château comme dans le roman).

Pour plus d’informations sur la 30 Assault Unit, on vous recommande chaudement le livre de Nicholas Rankin : « Ian Fleming’s Commandos ».

Retrouvez également dans les archives de notre blog l’article « Ian Fleming, espion de sa Majesté : aux origines de la 30 Unit Assault ».

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Le 13 novembre dernier sortait le jeu vidéo Hitman 2 (bien que ce ne soit pas vraiment le 2) dans lequel l’acteur britannique Sean Bean joue notamment le rôle de Mark Faba, surnommé « l’immortel » (ou « le revenant » dans la VF), une cible élusive/fugitive temporaire (mission que l’ont ne peux faire qu’une seule fois).

Ce qui est intéressant c’est que dans sa biographie, Mark Faba est un ancien agent en disgrâce du MI5 qui a déjà réussi à faire croire qu’il était mort dans une explosion. Si les joueurs parviennent à éliminer Faba, ils se verront recevoir une arme en récompense : un stylo explosif.

Toutes références à GoldenEye où Sean Bean joue Alec Trevelyan ne seraient bien sûr, on imagine, que purement fortuites…


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En 1983, l’astronome tchèque Antonín Mrkos découvre depuis l’observatoire de Klet un astéroïde dans la « ceinture principale » ayant une orbite autour du soleil (d’une période de 3.89 années) entre les orbites de Mars et Jupiter.

Au moment de donner un nom à cette planète mineure (objet astronomique en orbite autour du Soleil qui n’est ni une planète ni exclusivement classé comme une comète), qui était la 9007e découverte, celui de James Bond fut choisi en raison de son matricule « 007 ».

L’astéroïde 9007 James Bond (sur la photo) vogue donc en ce moment quelque part dans la « ceinture principale », en compagnie de l’astéroïde 13070 Seanconnery…

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« Have no fear, Bond is here », ah bah non, il ne l’est pas. En effet les détracteurs de Casino Royale 1967 seront ravis d’apprendre qu’ils ont échappé au montage original du film qui durait trois heures.

Pour réduire la durée du film il a donc fallu supprimer certaines scènes ; cela incluait notamment un passage où Sir James Bond découvrait que M était en fait toujours vivant (retenu captif dans le château des McTarry), une autre scène avec Sir Bond et Moneypenny en tenue de plongée (l’oiseau sur la tête est une référence à Goldfinger) ou encore une Vesper assommée dans le casino.

Retrouvez les scènes coupées des autres films de Bond ici sur le blog (on n’a pas de section Casino Royale 1967 dedans, mais ça reste sympa).

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Il y a quelques mois, une rumeur a eu le mérite de faire débattre les fans sur la fait de savoir s’ils accepteraient ou non l’idée de voir la mort de James Bond. Parmi certains arguments du camp « pour », on retrouve le fait que Bond est un simple homme et qu’à ce titre il devra mourir un jour où l’autre.

Mais au fait, la mort de vieillesse est-elle vraiment inévitable dans l’univers Bond (tous supports confondus) ? Eh bien il se trouve qu’étrangement… non. En effet, dans le vingt-septième épisode de série « James Bond Jr. », notre ami Junior découverte une fontaine de jouvence qui fonctionne (sic!). Cependant bien que ses pouvoirs allongent de manière complètement considérable l’espérance de vie (de mémoire il y a une jeune fille de 300 ans qui a un look d’une fille de 19 ans dans cet épisode), rien ne dit qu’elle garantit la vie éternelle…

Dans le même registre, le comics suédois « The Living Dead » (Levande Död) met carrément Bond face à un ennemi qui a une machine qui permet de ressusciter les morts (sic!) tout en les guérissant de leurs blessures ! Donc en théorie il serait possible que Bond puisse vivre « éternellement », mais honnêtement à quel esprit malade viendrait-il l’idée de reprendre ces deux éléments dans une future œuvre de James Bond ?

(En vrai tout est théoriquement possible dans l’univers de Bond, sachant que dans James Bond Jr. son neveu met la main sur une lampe magique à la Aladin qui permet d’exaucer n’importe quel vœu)…

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Au début de l’année 1956, Fleming est invité par son ami Ivar Bryce à rejoindre une expédition scientifique sur l’île de Inagua peuplée de flamant des Caraïbes. Les hommes dormaient dans des tentes, ils utilisaient un Land Rover modifié pour traverser les marrais, ce fut une véritable aventure.

En juin 1956, le producteur Henry Morgenthau III approche Fleming pour un projet de série télévisée à filmer dans les Caraïbes. Ian Fleming a alors rédigé un script de 28 pages pour une série d’une heure trente provisoirement intitulée « Commander Jamaica » dont le héros, un agent secret américain, se nommait James Gunn. Celui-ci recevait des ordres d’un Amiral depuis un haut-parleur caché dans son yacht de neuf mètres amarré à Morgan’s Harbour. L’intrigue, probablement inspiré de ce voyage à Inagua, impliquait une forteresse sur une île inhabitée des Caraïbes, où un groupe de criminels essayaient de dévier des missiles du Cap Canaveral de leurs courses. Gunn se battait contre des « Chinese-Negro » et sauvait un homme qui allait finir dans broyeur d’une usine de bauxite. Le projet de série télé ne se concrétisa jamais et Fleming réutilisa une partie de son scénario pour écrire Docteur No en 1957.

[divider][/divider] Calendrier Bond 2018 (7)

L’or a toujours fait l’objet de nombreuses convoitises. Auric Goldfinger, qui visait le fameux Fort Knox dans le film de 1964, n’avait pas l’intention de le voler (contrairement au roman et au comics-strip où voler l’or de Fort Knox était bel et bien son objectif). Non, cet homme avait l’intention de l’irradier afin de réduire le stock d’or mondial et ainsi donc augmenter le prix du sien. Sauf que, comme nous l’explique la Foundation for Economic Education, son plan aurait apparemment été un échec même sans l’intervention de James Bond…

En effet, si sa bombe avait explosé, les entrepreneurs, les propriétaires de mines, leurs investisseurs et les propriétaires de bijoux auraient été également confrontés à la même augmentation de prix. Les mines difficiles à exploiter vaudraient tout à coup que l’on dépense pour les mettre en fonction, les investissements dans l’or deviendraient plus attrayants, et le collier de grand-mère aurait soudainement une valeur moins sentimentale. L’augmentation des activités d’extraction/reconversion d’or à des fins monétaires permettrait de regagner l’or « perdu » dans l’explosion et de rétablir le prix du marché de l’or tel qu’il était avant le stratagème de Goldfinger.

Mais Goldfinger a aussi négligé un aspect très important : il a admis que l’or sera rendu inutilisable car Fort Knox et son or seront irradiés pendant « 58 ans ». Cependant si on se penche sur les isotopes du matériau en lui-même, on découvre en fait que tout or radioactif perdrait sa radioactivité induite en seulement un mois ou deux ! Et qu’est-ce que quelques mois depuis que la démocratisation du paiement par billet fait que l’or peut rester de longue période à dormir dans des coffres sans que l’ont ait besoin d’y toucher ?…

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Le 28 avril 1968, les lecteurs du The New York Times Book Review peuvent lire ceci :

Bien que les avis des Anglais ne sont pas si bon, les ventes anticipées ont indiqué que M. [Kingsley] Amis ne pourrait pas considérer Colonel Sun comme un simple one-shot, mais pourrait continuer [à écrire des James Bond]. Si c’est le cas, le nouveau Bond déroulera très probablement au Mexique, que Amis a visité en janvier. « J’ai été immédiatement stimulé par celui-ci, dit-il à son domicile de Londres, et ne pouvait pas m’empêcher de penser à Bond. C’était tout simplement son genre d’endroit ».
M. Amis ne se déplace jamais par avion, […] il est allé de St. Louis à Mexico par train. En route, il s’est souvenu que Bond aimait les trains et s’est retrouvé à imaginer un assassinat dans un train. Alors que son train avançait, il y a eu la phrase inévitable : « Bond n’avait jamais aimé Acapulco ».

Des rumeurs font aussi état que le scénario de cet hypothétique futur roman (ou de la future nouvelle) d’Amis pourrait tourner autour de tensions entre le Honduras britannique et le Guatemala et le Mexique. Le 24 octobre 1970, les lecteurs du Lawrence Journal-World peuvent lire que Kingsley Amis a dit que : « son héros [007] va être soufflé par un barman tenant un bazooka dans un train à Mexico ». Quant aux lecteurs du magazine Bondage en 1984, ils peuvent lire :

Cela me fait penser à une idée de nouvelle que j’avais et qui aurait complété la saga. C’est le genre d’histoire que vous faites pour les fêtes de Noël. C’est un vieux commander Bond, âgé de probablement de 70 ans, en vacances en Suisse. Il ne skie plus. Une très belle jeune fille, dont le père est un sénateur des États-Unis, s’approche de lui et dit : « Mon père est en danger. Le sinistre colonel général Moriarvsky du KGB l’a enlevé. Aidez-moi, s’il vous plaît. Vous êtes la seule personne à qui je peux demander. Et je ferai n’importe quoi si vous m’aidez ». Alors Bond dit : « eh bien… il est un peu tard pour quoi que ce soit, je pense… MAIS… je vais vous aider ». Et bien sûr, à la fin, le général russe et le commander Bond tombent d’une cascade dans les bras de l’un l’autre. Quand j’en ai parlé à Glidrose, ils sont devenus tout blanc ! « N’osez même pas écrire ceci ! Pas un mot ! ». J’exagère, bien sûr, mais inutile de dire qu’ils n’ont pas trouvé tout cela favorable…

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Le chanson « Live and Let Die » de Paul McCartney et des Wings fut enregistré en 1972 pendant les sessions de l’album Red Rose Speedway des Wings. Il y a quelques mois, McCartney a relevé un enregistrement intitulée « Live And Let Die (Group Only/Take 10) » de la chanson qui n’était alors vraisemblablement pas encore terminée.

C’est à écouter ici :

Dans le même registre, sortie en 2018, la réédition de la bande-son du film Le monde ne suffit pas par La-la Land Records contient deux démos des chansons The World Is Not Enough et Only Myself To Blame, tous deux chantées par David Arnold lui-même :

https://www.youtube.com/watch?v=W04v2xd-ecg
[divider][/divider] Calendrier Bond 2018 (9)

Avant la sortie de Quitte ou double, une démo du jeu fut publiée dans l’Official Playstation 2 Magazine (décembre 2003), on peut noter plusieurs différences notables avec la version finale sur les deux niveaux proposés :

– Pontchartrain Bridge : moins d’ennemis dans la démo, le niveau commence directement à côté du pont (pas la section dans le marais), la tenue de Bond est différente, plus de trafic dans la démo, les missiles partent différemment, la moto a une mitrailleuse style « plasma » intégrée (le fusil-pompe est en revanche absent), l’escorte personnelle de Requin est constituée de motos et non de camionnettes, et il n’y a pas la portion de route en construction qui permet de sauter sur la section parallèle du pont.

– Nanotech Facility : le niveau sera renommé « A Long Way Down », le gunbarrel est celui de Nightfire, ce n’est pas Judi Dench qui double M, le HUD est différent, il n’y a pas de visée précise avec le petit point, le bruitage du MP5K est différent, et il y plus de dialogues entre M et Bond comme :
M : « That qualifies as excessive force 007 ! »
Bond : « Sometimes it’s better to be safe, than sorry M. I’ll try to be more judicious next time »
M : « Rappel off that ledge and find Dr. Nadanova »
Bond : « One last explosive should do it »
M : « You will push me too far one day, 007 »

La demo en vidéo :


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Qui est la Bond Girl avec laquelle Bond a partagé le plus d’aventure ? Non il ne s’agit pas de Sylvia Trench ou de Flicka von Grüsse, mais de l’agent 00 Suzi Kew qui apparaît aux côtés de 007 dans pas moins de 8 comics-strips :

– Beware of Butterflies
– The Black Ruby Caper
– The Torch-Time Affair
– Nightbird
– Death Wing
– The Paradise Plot
– Deathmask
– Flittermouse

Image : Suzi Kew illustrée par Yaroslav Horak dans « Beware Of Butterflies », le seul strip où elle tient le rôle de Bond Girl principale.

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Pour son cinquième roman de James Bond, « Ne rêve jamais de mourir » (Never Dream of Dying), Raymond Benson a choisit pour cadre la France, dont la Corse.

Pierre Rodiac, qui a accompagné l’auteur lors de son voyage de recherche dans notre pays, se souvient et nous livre les dessous du roman à cette adresse.

Image : Raymond Benson à Canne durant ses recherches pour Ne rêve jamais de mourir, 2000.

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À cause de fortes tensions au moment du tournage, aucun acteur du casting de « Le monde ne suffit pas » ne posa les pieds en Turquie.

Comme il fallait tout de même tourner les extérieurs, une équipe de 12 hommes embarqua le Jeudi 1er avril 1999 au milieu de la nuit a destination d’Istanbul dans le plus grand secret, sous couvert de filmer des plans pour un film fictif du nom de « Destiny ».

(Le plan où Bond descend de ce bateau qui le mène à la tour de Léandre a d’ailleurs été en réalité filmé sur fond vert).

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Goldeneye 007 sur Nintendo 64 est bourré de petits détails, et certains se permettent même de briser le quatrième mur !

Dans la mission « Bunker 2 », Bond doit entre autre récupérer une cassette de vidéosurveillance, afin d’effacer toute trace de ses escapades à Severnaya. Mais en y regardant de plus près, cette vidéo de surveillance n’est autre que la VHS du film !

Bah… Il faut bien tuer le temps dans les bases Russes… Mais un seul film, ça risque de devenir lassant à la longue !

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En 1964 sortait le film Goldfinger qui faisait pour la première fois figurer l’Aston Martin DB5 de James Bond. Si ses mitrailleuses, plaques d’immatriculation amovible, siège éjectable, etc, sont bien connus : il y a d’autres gadgets « secrets » de la voiture que l’on ne voit pas dans le film mais qui étaient toutefois présents sur les modèles construits pour le film et sa promotion. En voici la liste :

– Pare-chocs avant et arrière extensibles : L’un des gadgets secrets de la DB5 les plus connus car il fut inclus dans pratiquement toutes les répliques de jouets de la voiture (ainsi que dans quelques jeux vidéos) : des vérins permettent d’étendre les pare-chocs de l’Aston. L’utilité de ce gadget peut sembler réduite, même dans le cas où on devrait s’en servir de la DB5 en temps que voiture bélier…

– Éjecteur de clous triples pointes : dans l’un des véhicules promotionnels de Goldfinger ces clous peuvent s’éjecter depuis les feux arrière de la voiture afin de crever les pneus des poursuivants. Dans le film cette fonction a été remplacée par un éjecteur d’huile car les cinéastes pensaient que l’original pouvait être facilement copié par les téléspectateurs.

– Le téléphone : comme dans sa Bentley du film « Bons baisers de Russie », la DB5 de 007 est équipée d’un téléphone caché dans un compartiment de la porte du conducteur. Petit détail sympa : il est a noter que ce « gadget » peu connu se retrouve sur l’Aston Martin DB5 Lego sorti plus tôt dans l’année.

– Un scanner radar : celui-ci est caché dans un des rétroviseurs. Ses données s’affichent sur le même écran que celui où Bond suit le traceur qu’il a caché dans la Rolls de Goldfinger. Peut-être est-ce grâce à ce dispositif que le signal du traceur est retransmis à la voiture ?

– Compartiment caché : sous le siège du conducteur se trouve un compartiment caché contenant plusieurs armes dont un Mauser C96. Bien que non utilisé à l’écran, l’Aston Martin DB3 du roman Goldfinger (étrangement devenue une Jaguar dans certaines VF !) en possède également un (avec un Colt 45 à canon long).

Vous pouvez également les retrouver ces gadgets présentés en vidéo (de 1:25 à 4:50) :


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Quand John Gardner a ressuscité le Bond littéraire, il a créé un personnage qui en a fait grincer des dents certains : Ann Reilly, alias « Q’ute ». Travaillant à la section Q (d’où son surnom, « cute » voulant dire « mignonne » en anglais), elle va confectionner plusieurs gadgets pour 007. À la fin de l’ère Gardner, elle sera même promue à la tête de la Q Branch…

Ce qui est moins connu, c’est que le personnage de Gardner apparaît aussi dans les comics-strip Bond à partir de « The Paradise Plot » en 1981.

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Gerard Butler apparaît très brièvement dans le film Demain ne meurt jamais, en temps que membre de l’équipage du HMS Devonshire. C’était son second rôle au cinéma.

(Dans le même registre, Moonraker étant une production franco-britannique, notre Jean-Pierre Castaldi national se cache sous des moustaches dans l’avion où il joue le rôle du pilote… Et, pour les amateurs de doublage, le regretté comédien Patrick Floersheim, voix Française de Michael Douglas et Jeff Bridges, fait également une apparition au tout début de Moonraker en tant que pirate de l’air qui prend les commandes de la navette. N’oublions pas non plus Georges Beller dans la station spatiale de Drax).

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Quand on demande aux fans de James Bond quelle est l’une de ses pires aventures, le comics Serpent’s Tooth (La dent du serpent) occupe une bonne place avec un 007 qui affronte des soucoupes volantes et même un dinosaure dans la base du méchant qui est d’ailleurs abracadabrantesque ! Toutefois, aujourd’hui nous avons trouvé un champion toute catégorie !

James Bond a décidément eu une carrière très prolifique en Scandinavie. Après le comics faisant combattre notre cher Espion de sa Majesté contre des morts-vivants, nous avons cette fois-ci quelque chose… de différent dans « Dödligt Dubbelspel ». Celui-ci est en couleur et possède deux fois plus de pages que d’habitude pour raconter l’histoire, ce qui nous allons le voir, n’a pas aidé ce comics, bien au contraire.

Tout commence avec Bond attaquant un train de marchandises. Le fait-il pour arrêter un dangereux criminel qui s’y serait faufilé ? Pour désamorcer une bombe qui ne demande qu’à exploser à la prochaine gare ? Non. Bond attaque le train pour y voler des bijoux. Il se rend ensuite à une cérémonie… pour braquer tout le monde et une fois de plu voler des bijoux. Il se fait arrêter par les autorités. Aux États-Unis, Félix Leiter semble être pris de la même folie, à braquer et à tuer.

Mais bien évidemment, il ne s’agissait pas des vrais Bond et Leiter ! Mais de copies conformes plus vraies que nature, ayant subit de la chirurgie esthétique (ou habilement déguisées par des masques) ! Bref – une fois le vrai 007 sorti de garde à vue par le vrai Félix, les deux compères enquêtent pour savoir qui se cache derrière tout ça (On aurait bien dit Fantomas, mais bon…) grâce à une médium du nom de Greta (À ce point de l’histoire, sincèrement, je ne suis plus à ça près).

Ces « sosies » seraient donc engagés par une force obscure afin de discréditer Bond et Leiter – parce que ce sont les meilleurs après tout. Pas moi qui le dit, ce sont les « ordinateurs », à tel point que si les deux agents disparaissaient, les ordinateurs deviendraient fous ! Une sorte de bug de l’an 2000. En 1984. En gros le grand méchant de l’histoire consacre autant d’efforts à mettre James Bond en prison, juste pour pouvoir détruire le monde sans entrave de sa part, ce qui est absurde mais passons.

Greta réussit à localiser la menace, et celle-ci vient de Mars (j’étais volontaire pour lire ce truc, c’est ça le pire !) et pendant ce temps, le Grand Chan – le méchant de l’histoire – qui se trouve sur un fauteuil en lévitation dans sa base avec plein de fumée derrière (c’est un méchant, m’voyez) vilipende copieusement le sbire qui était censé se faire passer pour Bond. Dans sa grande mansuétude, Chan ne le zigouille pas et lui demande d’utiliser Titan, un Cyborg en toge, pour mener à bien le boulot.

Bond finit par tomber nez à nez avec son double, et réussi à le battre. D’une certaine manière, le plan du grand méchant de dérouter les missiles du Monde entier tombe à l’eau (au sens propre et littéral), même si je n’ai pas trop compris comment Bond réussissait à déjouer ce plan.

Pif paf pouf, d’autres bagarres ont lieu et Titan finit par trouver la chambre d’hôtel de Bond et de Leiter. Bond finit par l’abattre, Leiter est hors-jeu, et Bond s’est fait trahir par la Bond girl. (Je sais c’est un peu décousu mais moi je vous retranscris ça pêle-mêle aussi).

Ainsi arrive le dernier acte de cette histoire : Bond découvre que la base secrète de Chan n’est pas sur Mars (Ouf !) mais dans une grotte qui pourrait ressembler à Mars, au beau milieu d’une zone appelée le « Jebel Uweinat ». Bond mène sa petite armée au cœur de la base, mais comme « la puissance des lasers est contrôlée par les ordinateurs », ils ne peuvent pas y faire grand-chose. Au final, Bond affronte moult épreuves dignes d’Harry Potter à l’école des Sorciers – oui ! Il y a même une sorte d’échiquier !, un puma se fait frire par des rayons laser, et Bond finit dans le sanctuaire de Chan, peuplé de sublimes créatures.

On y apprend que Chan y est un véritable Gourou et qu’il est devenu ainsi parce qu’on s’est moqué de lui quand il était plus jeune. Il s’est donc forgé une armée en modifiant des êtres humains, leur promettant monts et merveilles. Ah, et il veut détruire une partie du Monde aussi. Mais pas en le faisant directement exploser, non ! En touchant deux astéroïdes et en espérant que leur trajectoire soit suffisamment modifiée pour atteindre la Terre. Simple. Il va dans l’espace avec Bond à bord de son vaisseau spatial pour être aux premières loges.

Au final, le plan capote parce que ce bon vieux Felix a pu lire dans les pensées de Bond et envoyer une troupe de soldats couper un générateur ! Ha, ha. Ho, ho. Fin.

Bon en vrai quand on y pense ça aurait plus pire : les illustrations auraient plus être inconsistantes et horribles. Mais non, ce comics au au moins ça pour lui : de bonnes illustrations (et non censuré).

Vers la fin on remarque toutefois que les bulles de deux pages ont été inversées les unes par rapport à l’autre : preuve ultime que personne n’a eu la bonne idée de lire ce comics avant d’autoriser sa publication ? (ce qui expliquerait beaucoup de choses)…

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Après le comics d’hier vous pensiez que l’on ne pouvait plus toucher le fond ? Eh bien détrompez-vous, Semic en a fait une suite (car il devait être évident que tout le monde en attendait une, n’est-ce pas ?) : « Sista paret ut » ! Et que dire à part ce comics fait passer Casino Royale de 1967 pour un chef d’œuvre à côté ?

L’histoire commence pourtant calmement, avec un 007 sauvant de la pendaison un homme accusé de trafic de drogue dans une ville du Moyen-Orient. Le fait que durant leur fuite la Saab 900 de 007 tirait des boules de feu depuis son coffre était toutefois un signe avant-coureur du grand n’importe quoi qui allait suivre…

Plus tard, M envoie Bond suivre une formation avec une agent de la CIA, Cybelle Shannon, afin d’être prêt pour une mission. Pendant ce temps, Chan (du précédent comics) qui est en prison, utilise une sorte de télépathie « projection astrale » pour communiquer avec des complices ; ceux-ci viennent le libérer.
Chan libère aussi de prison une ancienne ennemie de Bond qui avait autrefois essayé de dominer le monde grâce à des plantes, Dominique (voir le comics « The Green Death »), et créer une armée de clones d’elle. Il lui fait visiter sa base dans laquelle des ours et des singes s’entraînent aux techniques avancées de combats (notamment avec des pistolets), des robots, et des hommes qui pratiquent la télékinésie… (Accrochez-vous, ce n’est que le début du comics !).

Pendant ce temps en Angleterre, durant un entraînement du MI6, Bond et Cybelle combattent des espèces de faux lézards géants dans un sous-terrain de métros (on sait jamais, au cas où Bond aurait a en affronter un jour).

Dominique développe pour Chan des produits de beauté qui permettent de rajeunir et rester belle (qui sont d’une efficacité totalement exagéré bien sûr). Ces produits ont aussi un autre effet : celui de faire parler ceux qui les utilisent.

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Bond et Cybelle finissent par se faire capturer par les hommes de Chan et sont amenés à la base sous-marine de ce dernier. Ils dînent avec le méchant et celui-ci essaye de tuer Bond en le mettant dans un bassin avec une sorte d’anguille géante. Bond essaye de faire en sorte que Chan retire l’anguille du bassin en bluffant, racontant qu’il a une pilule nucléaire dans son corps prévu pour exploser s’il meurt (si même Casino Royale ’67 est source d’inspiration pour ce comics…), mais fini par mourir.

Avec les informations obtenues grâce aux produits de beauté, Chan sait où se trouvent tous les missiles nucléaires des grandes puissances. Dominique contrôle les plantes du monde (!) pour qu’elles poussent près des missiles de manière à rendre leurs lancements impossibles et Chan en profite pour lancer ses robots afin de conquérir le monde.

À ce moment le lecteur apprend que le Bond capturé et tué par Chan n’était pas Bond mais un sosie ; le vrai Bond est avec le MI6. Avec des experts en télépathie, Bond écoute discrètement les conversations entre Chan et Dominique. Il apprend que le plan de Chan est de détruire la Lune avec un laser afin semer l’apocalypse sur la Terre. Il a aussi une arche dans l’espace.

Avec un tas de télépathie, Bond fini par arrêter Chan et Dominique : ils sont condamnés par un juge à errer dans l’espace à bord d’une capsule spatiale. Le comics se termine avec Bond faisant l’amour dans un vaisseau spatial… qui est probablement le Faucon Millenium de Han Solo dans Star Wars (comme on le voit en haut de l’image d’ouverture du comics). On ne sait pas ce qu’il fou là, mais le vrai mystère reste toutefois : pourquoi ce comics existe ?

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Quand Roger Moore a-t-il joué Bond pour la première fois ? 1973 ? Presque !

Eh oui ! Si on veut pinailler, Roger Moore aura joué Bond une fois auparavant – dans un parodie, certes, mais Bond quand même ! – en 1964 dans un épisode de la série Britannique « Mainly Millicent ».

Il y incarne un James Bond en vacances et… légèrement paranoïaque ! :


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Après la mort de Blofeld, une nouvelle personne prendra les reines de SPECTRE dans les comics strips : unce certaine « Madame Spectra ». Bond sera confrontée à elle dans plusieurs aventures et elle sera illustrée par 3 trois dessinateurs différents (ici à gauche par John McLusky, à droite par Yaroslav Horak).

Au passage si vous voulez voir la version Harry North et connaître le nom de son chat, ou plutôt sa chatte blanche :

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Promis ce sera la derniére anecdote comics, si vous voulez en savoir plus sur les bandes dessinés Bond : rendez-vous ici.

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Bons baisers de San Monique !

Extrait d’une brochure touristique de l’île fictive qui nous vient du jeu de rôle sur table James Bond :

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For your presents only!

Nous y voilà ! La fin de notre calendrier de l’Avent consacré intégralement à ce fripon d’agent 007. Qu’il s’agisse des jeux vidéos, comics, films ou même jeux de rôle, nous espérons que ces anecdotes vous aurons plu !

Nous vous souhaitons un excellent réveillon ce soir et un Joyeux Noël !

Pour les plus curieux, cette photo date du 9 Décembre 1969 où Roger Moore, accompagné de son épouse Luisa Mattioli jouaient au couple Noël à l’hôtel Savoy (Londres) pour récolter des cadeaux pour les enfants pauvres et les enfants malades.

Bonus

Elles furent écrites mais n’ont pas fini dans le calendrier :

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Dans Meurs un autre jour, Miranda Frost confronte Bond en lui disant : « Je sais tout de vous 007. Sexe pour le dîner et mort pour le petit déjeuné ». « Mort pour le petit déjeuné » est le titre du 11e chapitre du roman Au service secret de Sa Majesté.

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Cette année est sortie le premier (et pour l’instant unique) produit Lego estampillé James Bond sous la forme d’une Aston Martin DB5. Le saviez-vous ? : il est possible d’utiliser les briques pour faire des constructions alternatives comme un Hot rod, un pick-up ou encore un camion.

Les mois derniers Lego organisait aussi un concours où les fans devaient imaginer une construction sur le thème de James Bond. Les vainqueurs ont été révélés vendredi dernier et lorsque l’ont voit certaine créations, on se dit que les fans de 007 ont du talent : à voir ici.

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Durant la production de la série animée James Bond Jr., le personnage de Burton « Buddy » Mitchell (cet ancien agent du FBI qui a connu 007 est le coach sportif de l’Académie Warfield et risque souvent son poste pour aider James Bond Junior à faire le mur) a évolué. Ce concept-art semble en effet montrer que le personnage devait être à l’origine blanc et utiliser un nunchaku…

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Le saviez-vous ? : il est théoriquement possible de tuer le méchant de Nightfire, Raphael Drake, au début du jeu, dans la mission « Un accueil glacial » (sur consoles) en utilisant un bug :

Clement Feutry

Fan passionné de l'univers littéraire, cinématographique et vidéoludique de notre agent secret préféré, Clément a traduit intégralement en français le roman The Killing Zone et vous amène vers d'autres aventures méconnues de James Bond...

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