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Les CJBistes analysent Casino Royale

Les fans du forum CJB nous parlent de Casino Royale : sélection de leurs critiques

Ils l’ont lu sous différents titres : “Casino Royal”, “Espions, faites vos jeux”, “Casino Royale” et dans différentes langues et traductions. Les membres du forum Commander James Bond ont été au bout de leur passion et lu le premier roman de Fleming. Voici des extraits de leurs critiques !

cjb

Guy007

Il s’agit pour moi d’un des meilleurs romans de Fleming. On y rencontre certains personnages qui deviendront récurrents (M, Monneypenny, Bill Tanner). Bond fera équipe avec Felix Leiter (avec qui il vivra de nombreuses aventures) ainsi qu’avec René Mathis qu’il connaissait depuis quelques années.
Ce roman est plein de suspense (la partie de carte), très violent (la scène de torture qui fait mal quand on la lit ainsi que la description de l’attentat manqué par les Bulgares). Il est, enfin, extrêmement triste. J’aime beaucoup le chapitre intitulé Fais de beaux rêves, ma chérie qui raconte la dernière nuit de Vesper ainsi que le dernier chapitre lorsque Bond lit la lettre de Vesper.

Commander Bond

Pour ma part, ce que j’aime par dessus tout dans Casino Royale, c’est le côté bizarre (étrange) du roman couplé à l’intrigue réaliste et à la brutalité du monde dans lequel James Bond évolue. Sur la forme, on a des flash-backs, une explication des règles du baccara, ou encore un méchant qui meurt aux deux tiers du livre. Le côté structurel est complètement brouillé, ce qui rend la lecture intrigante, mais passionnante.

Sur le fond, Casino Royale est une lecture dérangeante. L’intrigue est très triste et assez bouleversante, mais elle est aussi gênante. Il y a un certain racisme, et des réflexions sur les étrangers pleines de clichés et de stéréotypes. Live and let die, sera pas mal aussi dans ce genre là. Mais c’est aussi ce qui fait le charme de ces romans. Attention, je ne dis pas que j’approuve ces pensées, mais d’un autre côté, c’étaient les mentalités de l’époque. Casino Royale est également un roman très sombre, où la torture est physique mais également psychologique. James Bond n’est pas présenté comme un homme, mais comme une machine à tuer. L’homme, on le découvrira petit à petit, mais surtout dans le dernier tiers du roman. Les sentiments qu’il ressent pour Vesper Lynd le pousseront à se questionner sur la vraie nature de sa vie, et les dernières pages du roman sont incroyables pour ça. Très intenses et bouleversantes. The bitch is dead.

Ian Fleming instaure dès les premières phrases sa ligne directrice pour les aventures de James Bond. Nos sens sont en alerte. On suffoque presque :

L’odeur d’un casino, mélange de fumée et de sueur, devient nauséabonde à trois heures du matin. L’usure nerveuse causée par le jeu, complexe de rapacité, de peur et de tension, devient insupportable. Les sens se réveillent et se révoltent.

La récente édition de Bragelonne re-modernise la traduction.

Alourdie par des relents de transpiration, l’atmosphère poisseuse et enfumée d’un casino est écœurante à trois heures du matin. C’est alors que le travail de sape auquel les joueurs s’exposent devient insupportable. Soumis à rude épreuve par la cupidité et l’angoisse, les nerfs n’en peuvent plus. Les sens se réveillent. Et se révoltent.

Casino Royale est la naissance de la légende, le roman par lequel tout a commencé. Ian Fleming pose les bases Bondiennes qui seront développées dans les futures aventures. Il mélange réalisme et fiction dans une aventure glamour mais dramatique.

sofianeomari

Je pense que tous les fans de James Bond qui n’ont pas lu les romans doivent lire Casino Royale afin de se créer leurs propre image du personnage et découvrir James Bond, le vrai. Cette lecture a été très bénéfique pour moi, je l’ai lu dans le bus avec un calepin sous la main dans lequel je notais tous les détails intéressants lié au personnage. Ce fut pour moi très intéressant !

Tiger Tanaka

J’ai lu Casino Royale, il y a très longtemps. Et ai été assez déçu, je ne développerai pas car c’est un livre qui ne m’a vraiment pas laissé de souvenir, à part la résolution de ne pas le relire un jour.
A tel point que dans la foulée, j’ai lu Bons baisers de Russie et Goldfinger, pour voir si les autres romans de Fleming étaient du même tonneau. Heureusement, ceux-ci ont fait remonter Fleming dans mon estime…

Sir Godfrey

Quand mes amis souhaitent faire la rencontre avec Fleming, je ne leur propose jamais Casino Royale. C’est un bon livre, mais il y a de meilleurs Fleming, à mon avis. Je leur propose plutôt Bons baisers de Russie ou Au service secret de sa Majesté, en attendant les autres que je n’ai moi-même pas encore lus…

Starbuck

Je dois dire que le livre m’a captivé, ça se lit super bien, c’est très agréable.
On découvre dans ce livre, un James Bond assez différent des films, un Bond humain qui tombe amoureux, mais l’on découvre aussi les bases de l’univers de James Bond, M, Moneypenny…

L’idée d’affronter le méchant à travers une partie de carte est génial, et Fleming nous explique très bien les règles du baccarat, ce qui nous permet d’être a 100% dans la partie (chose que j’ai trouve dommage dans Moonraker, même si la partie reste très bien) et la tension est bien rendue.

On a certes très peu d’action dans ce roman, mais la lecture n’en est pas moins inintéressente. La partie de cartes, l’attentat des bulgares et la scène de la torture sont très bien écrites et on a peur pour Bond.

Un des gros points forts de ce roman reste le personnage de Vesper, particluilèrement fascinant et tout la partie post mort du Chiffre se concentrant sur la romance entre les 2 protagonistes est très belle. On sent James Bond amoureux, humain, prêt à tout quitter pour elle et Vesper ce personnage très énigmatique. Le dernier chapitre est par ailleurs très fort.

Francisco

J’ai relu ce roman que je n’avais jamais aimé auparavant. Cette fois il m’a plu. Par contre, j’ai trouvé Bond moins épris dans le roman que dans le film de 2006. Le gros hic, en lisant, c’est que chaque mention de Vesper me met en tête Ursula Andress à cause de la parodie 1967. C’est dommage parce qu’Eva Green avait composé un beau personnage en 2006.

En lisant, je retrouvais quand même beaucoup le film de 2006 malgré la différence d’époque.

Ytterbium

Autant les films me reviennent facilement en mémoire pour leurs dialogues ou leurs scènes d’actions, autant c’est surtout l’atmosphère du livre qui me revient en mémoire. C’est plein de détails vus à travers les yeux cyniques de Bond. On rentre sans peine dans les lieux décris, sans jamais savoir ce qu’il va se passer. Malgré l’assurance de Bond, la situation la plus calme a vite fait de dégénérer en quelque chose de totalement différent.

Une autre grosse qualité de Casino Royale est de réussir à instaurer un suspense et un mystère opaque, dans une ville tout ce qu’il y a de plus inintéressante, où l’on trouve une concentration d’espion tout aussi pragmatiques et froids les uns que les autres.

Et bien entendu, n’oublions pas la chronique de Gaspard publiée hier.

Et vous ? Qu’avez vous pensé de Casino Royale ? Venez partager votre avis sur la discussion du forum qui lui est dédiée.

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