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Quantum of Solace ; du grand au petit écran

Différentes perceptions de Quantum of Solace selon les différentes séances

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Avec ma Bondmania chronique, j’ai vu le dernier James Bond à maintes reprises, 4 fois au cinéma, et il y a deux jours sur petit écran, maintenant que j’ai le DVD. Mais aucun des 5 visionnages n’a été identique, et bien que vous vous en foutiez, je tiens à détailler cette évolution des visions.

Écran géant et géante déception

La première fois qu’on voit un Bond sur grand écran, c’est généralement magique. L’attente , le cadre qui va avec, le Casino Royale encore tout frais car regardé la veille, les gens autour du film, la plus grande salle du cinéma, l’écran immense, le son envoûtant… Mis à part les pubs qui précèdent le film, toutes les conditions sont réunies pour garantir une réception du film de façon favorable pour le fan de Bond que je suis. je ne m’étends pas sur cette première séance, puisque que j’en ai déjà parlé dans mon article, fanatisme de la première séance .
Et pourtant, c’est cette fois ci que le film m’a le moins plu. C’est dommage à dire, mais après des semaines de spéculation, d’attente névrosée, d’excitation, de doutes, et d’anticipation d’un film dans la veine de Casino Royale, je pense que ça m’a un peu conditionné. Du coup, malgré mon esprit ouvert, je m’attendais inconsciemment, à un type de James Bond film précis, ainsi qu’à certains travers.

Or, Quantum of Solace n’a rien à voir avec un Bond ordinaire, rien à voir avec l’ambiance de Casino Royale, et je film joue avec les codes bondiens en les agençant d’une manière bien différente que dans a plupart des Bond films. J’ai donc été déçu, appréciant la qualité du film, mais ne voyant pas un James Bond. J’ai passé les 3/4 du film (sans le savoir) à essayer de rentrer dans l’univers bondien qu’installait le 22e Bond, alors que mon bon sens me gardait ancré dans la tradition bondienne. Malgré le super cadre, c’est donc une grosse déception que j’ai eue avec le film, qui en jetait, mais où, en gros conservateur , je ne retrouvais pas les repères qui faisaient de moi un fan inconditionnel.

Salle grande et tranquille, passion ultime


La deuxième séance a eu lieu deux semaines plus tard. Histoire de me laisser le temps de digérer le film. Et c’est en y repensant que je me suis dit qu’il y avait plein de choses à comprendre, que ce que je trouvais bizarre devait avoir une raison, que le film n’était pas aussi classique, ou aussi éloigné de l’univers de Bond que je le pensais. Une deuxième séance (qui était de toute façon prévue, avant même d’avoir vu le film) s’imposait donc

Cette fois-ci, pas de salamalecs, de préparatifs et d’attente grandiose. Juste une grande excitation de revoir ce Bond mal jugé, et de retrouver malgré tout 007, parce qu’après 2 ans, quelle joie de pouvoir retrouver son héros sur grand écran. Séance plus conviviale aussi, un vendredi matin (comme pour la première séance), avec un ami (et pas 4) et dans une des salles moyennes du cinéma.
La salle y fait beaucoup, parce que être dans une pièce dont les fauteuils sont plus entassés (pas comme la grande salle où les sièges forment une espèce d’arêne romaine), dont les murs sont plus resserrés et où il faut lever la tête pour voir le film (contrairement à la première salle ou on était vraiment face à face avec l’écran), cela devient tout de suite plus convivial, l’obscurité est plus forte, et il y a moins de gens. À cela s’ajoute un écran et un son de première qualité, et beaucoup moins de pub précédent le film.
Et là, C’EST MAGIQUE ! Je redécouvre totalement le film. L’intrigue apparaît sous un nouveau jour, les scènes d’action deviennent tout d’un coup super riches, en plus de transporter le spectateur dans sa précipitation. Les personnages qui surprennent la première fois deviennent savoureux car on peut apprécier leur jeu d’acteur… Bref, je suis rentré dans l’ambiance, j’ai compris le point de vue du film, et de le savoir permet de comprendre et d’apprécier le film, comme il le mérite. Je regarde Quantum of Solace tout seul, et pas le film après Casino Royale. C’est le meilleur souvenir que je garde du film.

L’écran se rétrécit, le film rentre dans le rang

Troisième séance deux semaines encore après. Ce coup-ci, tout seul, un soir, dans une salle peuplée et petite. La bondmania me fait arriver en avance, mais la deuxième séance est encore trop proche. Ce soir là, je regarde le film avec plaisir, mais je ne vois rien de nouveau. Je suis devant le film comme je suis d’habitude avec mes DVD des autres Bond, quand je les regarde tranquillement à la maison. La séance ne reste pas super marquante, mais le film est savouré à la façon d’un Bond ordinaire et bien inscrit dans la saga. Je regarde d’ailleurs le générique jusqu’à la fin pour m’assurer que le James Bond will return est bien présent (et il l’est).

Petit grand écran ou gros home-cinéma public

Pour la quatrième séance, changement de ville. On passe de la métropole au village. Cette séance se fait dans une salle plus ou moins polyvalente, la séance de cinéma n’ayant lieu qu’une fois par semaine et étant occupée à d’autres activités le reste du temps. Cette fois-ci, l’écran doit faire 1/20e de la taille du super écran géant de la première séance. Je n’avais pas prévu cette 4e vision du film, mais mon papa à moi (n’ayant pas vu le film et étant prédisposé pour une fois à sortir de ses charentaises pour une soirée) me donne une bonne occasion de revoir le film. Il faut dire que le 22e James Bond n’est plus à l’affiche dans les grands cinéma, et il n’y a que certaines petites salles qui arrivent à récupérer les bobines usées. Pas de pub, mais des courts métrages rigolos qui précèdent le film et coupure de la mission entre les deux bobines (pour info, la scission se fait au moment où Mathis ouvre la porte à Bond ; détail inutile pour le commun des mortels, mais qui ravit le bond fan).
Le temps a passé depuis la dernière fois, et c’est une réelle envie de voir le film qui me booste, après en avoir parlé des heures et des heures sur les forums et sur le blog, et après l’avoir minutieusement analysé et médité. Cela donne un bon moment, pour apprécier toute la technicité de Quantum, et le jeu des acteurs.
C’est drôle comme d’un écran à l’autre, le film se modifie, et ça le sera encore plus avec le DVD.


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