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QOS : Critique des affiches

Après l’analyse des affiches teasers de Quantum of Solace, voici leurs critiques !


critique

Après mon analyse sur les affiches, voici ma critique. Je pars encore d’un point de vue assez superficiel de la chose. Je rappelle que pour l’instant, ces 2 posters sont (avec un aperçu rapide de la première bande annonce et de 2 ou 3 photos) les seules choses que je sais du film (Lire cet article pour savoir pourquoi j’ai une telle ignorance de la question).

Sur l’apparence

Je n’ai absolument rien contre une affiche en semi-noir et blanc. Une affiche épurée n’est pas non plus pour me déplaire, vu que le poster teaser du Monde ne suffit pas est un de mes favoris. Le ciel et le sol on un caractère brut qui donne au visuel une bonne apparence et le logo est esthétique. Mais je m’arrète là pour les avantages.

Le problème de ces deux affiches est que je ne les trouve absolument pas bondiennes. Je commencerai pas l’arme. On comprend évidemment le choix de celle-ci par rapport à la fin de Casino Royale (C.R.), mais elle n’est absolument pas digne d’un 007. Le Walther PPK que j’idolâtre est remplacé par une arme de guerre, plus caractéristique d’un Rambo américain qu’un agent secret au service de sa majesté.

Les éléments bondiens autres que le Walther, comme les silhouettes féminines, des effets spéciaux de synthèses ou des fonds sympas ont disparu. Le seul élément qui reste est le logo OO7, ce qui est bien peu.

J’ajouterai que l’usage du noir et blanc est un peu facile. Sous prétexte de vouloir faire passer l’idée que le film est plus noir et plus sérieux, on tombe dans un registre d’affiche qui a déjà été utilisé : celui des affiches de Jason Bourne . Vous ne vous en souvenez pas ? Sur celles-ci aussi, le héros/espion est présenté une arme à la main, en plan large, avec l’air du gars qui n’a pas l’air de rigoler. Ou alors, on a un gros plan sur une partie de notre espion, qui nous laisse juste deviner qu’il arrive et que ça va être sérieux. Un peu comme une certaine affiche avec une ombre qui s’étend par terre.

Une affiche qui trouve sa beauté dans la sobriété donc, mais qui a déjà été vue, ne fait pas bondienne du tout, et me laisse alors supposer des idées plutôt négatives.

Sur le contenu

Ce n’est pas James Bond que l’on nous présente là. Ce n’est pas cet agent classe, sûr de lui, qui affronte sa mission détendu, avec le flegme british qui sied à son grade. Ce n’est pas non plus le 007 fraîchement promu de Casino Royale, incertain face à ce qui l’attend, et qui cherche son chemin vers la « James-Bonditude ».

L’homme que je vois ici, c’est l’agent qu’on avait laissé, en croyant avoir définitivement retrouvé notre Bond, mais qui n’a pas évolué convenablement. Il est rentré dans l’habit, mais garde ses gros sabots et sa grosse arme pour courir après un ennemi, avec la ferme intention de lui dégommer la gueule dès qu’il le pourra. Le smoking ne semble pas faire partie de son être (comme pour les autres 007), mais semble plutôt être un uniforme de fonction. On a pas l’impression que ce Bond prendra le temps de faire de l’humour, de déguster son martini, et de séduire une ou deux femmes. Ce Bond là n’est pas le Bond de la saga, mais un Bond de « suite », de « prolongation ».

Le logo 007 de la première affiche fait erreur sur la personne : le Bond de la saga n’a pas ce genre d’ombre. Le logo de la seconde affiche, qui reprend la typographie de celui de C.R. semble plus représentatif de ce nouveau-nouveau Bond qu’on nous présente : c’est celui qui hérite des 20 films précédents (avec la typographie du 007) et qui prolonge C.R. (avec la disposition des chiffres). La différence, c’est que au lieu d’être parfaitement intégré dans le Casino Royale, c’est à dire de placer l’espion bien connu au centre du film ; le 007 est relégué à la deuxième ligne, à la queue.

En voyant cette affiche, c’est cette crainte qui me vient à l’esprit : et si la James Bond Attitude était elle aussi reléguée à la queue, histoire de dire « C’est toujours James Bond, mais il agit différemment, il garde le matricule de ses prédécesseurs, mais sa méthode est plus dans la lignée de ce que faisait le Bond brutal et inexpérimenté de Casino Royale ». Le problème, c’est que là, l’agent semble mûr, et a l’air plus brutal que 007, plus Jason Bourne que James Bond.

J’ai essayé de décrire ce que je crains, et ce à quoi je m’oppose en voyant cette affiche pour le film. Il y a beaucoup de chances que je me trompe, mais cet avant-goût me met mal à l’aise concernant le point de vue que va prendre QOS. J’expliquerai plus tard et en détail pourquoi je m’oppose à ce genre de Bond.


Jamesbonderies

Commenter

  • Si j’étais M. ou Mme Broccoli, ou leur successeur, je t’engagerais comme conseiller en com’. Excellente critique ! Mais c’est sans doute calculé pour des questions de marketing n’ayant que peu à voir avec les états d’âme des bondiens purs et durs : pan-pan-boum-boum, ça rapporte plus d’entrées que le flegme britannique, même si à long terme, ça laisse moins de traces. Bon, je sens que je vais m’inscrire sur le forum 007 !

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