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James Bond et l'Amérique -1-

À l’occasion de l’élection d’Obama, réflexion sur la vision des américains dans les films de Bond

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Il y a eu un petit événement juste après la sortie triomphale de Quantum of Solace : « l’élection américaine ». Même si le nouveau Bond leur a fait un peu d’ombre, elle a quand même mobilisé plus de personnes pour voter, que 007 a mobilisé de spectateurs pour aller voir sa nouvelle aventure (à quelques millions de personnes près), et le changement initié par la population est un peu plus radical que celui pris par Q.O.S.

Les Américains… Comme ils n’ont qu’un président tout les 4 ans (et encore), alors que les fans de la saga n’auront qu’à attendre que jusqu’en 2010 pour Bond 23 (lalalèr-reu !), je me sens obligé de leur dédier un article. C’est donc toute la nation américaine qui, je le sens, va m’être reconnaissante. Mais rien qu’à penser au sujet, je me rends compte qu’il y a des dizaines d’articles possibles à faire sur les relations entre les États-Unis et James Bond.


Aujourd’hui donc, pendant que les américains terminent de faire la fête, je vais m’intéresser à l’évolution du rôle des services (secrets ou non) américains dans les missions de James Bond. Je me restreints à ce sujet précis, et seulement pour les films. Je ne m’étendrai donc pas sur ce cher Félix Leiter ou les aventures de Bond en Amérique.


Les années 60s : le cousin américain

Quelle belle époque que cette décennie ! Avec la guerre froide, anglais et américains sont forcés de faire front contre l’ennemi. On se ressemble tellement face au communisme ! Évidemment, les Bond suppriment cette dimension idéologique, et les Étasuniens seront présentés comme des alliés. Mieux encore, le fait que les James Bond sont des films anglais aide : il faudra une part de fierté nationale, et les pauvres riquains seront cantonnés au rôle d’assistants de notre velu Sean Connery.


Si l’action se situe souvent sur leur sol, les services américains seront présentés comme des alliés, des contacts locaux, toujours au bon service de Bond, et suivant ses instructions. Que ce soit dans Dr No ou Opération Tonnerre, Félix Leiter accompagnera Bond, en lui servant juste de guide, et en le mettant en relation avec des indics. Loin d’eux l’idée de s’associer pleinement à la missions. 007 il sait y faire, il suffit juste à la CIA de fournir les moyens. D’ailleurs, dans ce cas là, il faut avouer que les moyens mis à disposition seront souvent à la hauteur : de la frégate de secours dans Dr No, à l’assaut sous-marin de Miami, en passant par la contre-attaque de Fort-Knox : on peut dire qu’il mettront la gomme au bon moment, mais c’est James qui fait le plus gros du travail.


Autre caractéristique de cette époque, les services secrets ont des relations de bons voisins : Les services de Leiter font la liaison entre M et son agent dans Goldfinger. Ils n’hésiteront pas à inviter Bond, que ce soit à la Maison Blanche, ou dans les night-clubs jamaïcains.


Les années 70s : Le collègue américain

Regain d’importance de la « Nation Élue ». Dans cette période, les américains vont être étroitement complémentaires à Bond. Plutôt que de se mettre au service de 007, ils vont s’associer dans des missions communes : ils contrôlent l’action de Bond dans le démantèlement du réseau de la contrebande de diamants (Les diamants sont éternels), et aident à l’arrestation de Blofeld. C’est eux qui feront tout le travail complémentaire pour James dans Vivre et laisser mourir, en menant l’enquête tandis que l’agent secret essaie de se débarrasser des méchants noirs qui l’embêtent. Enfin dans Moonraker, ils s’associent à Bond (par l’intermédiaire d’Holly Goodhead) pour récupérer leurs fusées. Leurs relations se caractérisent souvent par des intérêts communs (fusées disparues, agents assassinés, kidnapping de leurs milliardaires…)


Tout comme dans les années 60s, ils sont efficaces dans la mobilisation des moyens, mais attendent tout de même une coopération de Bond. Parfois même, ils se seraient bien passés des services du britannique : on se souvient des tensions entre Bond et Leiter dans DAF, quand 007 leur fout la panique à Las Vegas. Le sergent J.W. Pepper n’apprécie guère la vitesse de Bond dans la Baillou, et la James Bond girl de Moonraker voudrait bien faire cavalier seul. La Coopération des deux services s’avère tout de même fructueuse.


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